© Association des Maires de Guadeloupe
L’ensemble des maires de Guadeloupe et les présidents d’EPCI étaient réunis ce samedi 12 mai dans le cadre d’une réunion d’urgence sur la prolifération des Sargasses.
« Les maires sont au bout du rouleau. Nous demandons à l’Etat de mettre à contribution l’ensemble de ses services aux côtés des collectivités, qui sont aux côtés de leurs populations au quotidien »,a déclaré Jean-Claude Pioche, Président de l’Association des Maires de Guadeloupe. Réunis à Sainte-Anne, les maires de Guadeloupe ont adopté une déclaration dans laquelle ils réclament que l’invasion massive des algues sargasses soit reconnue comme une pollution selon les termes des textes internationaux.
Ils souhaitent également que l’Etat reconnaisse et prenne en compte la situation sanitaire alarmante des villes touchées par les algues brunes et le remboursement intégral de toutes les dépenses engagées par les collectivités locales dans le cadre d’un fonds dédié.
« Les sargasses dans les Antilles sont une invasion anormale. Nous demandons à ce que l’Etat puisse mettre davantage de moyens financiers, de façon à régler ce problème de manière pérenne », a indiqué Jean-Claude Pioche.
Mécontents du plan gouvernemental mise en place la semaine précédente, les édiles ont indiqué qu’ils n’hésiteront pas à saisir la justice. Pour mieux faire entendre leurs doléances, ils ont appelé à une mobilisation de la population sur ce dossier.
La Désirade et l’île de Terre-de-Bas de l’archipel des Saintes, l’île de Marie-Galante ou encore certaines villes balnéaires du Gosier et de Sainte-Anne sont sujettes à l’invasion massive de radeaux d’algues sargasses depuis le mois de février dernier.