Saint-Martin : La Collectivité Territoriale de Saint-Martin lance le programme « Cadre Avenir »

Saint-Martin : La Collectivité Territoriale de Saint-Martin lance le programme « Cadre Avenir »

Les élus du Conseil territorial, réuni jeudi 24 septembre, ont validé le programme « Cadre avenir pour Saint-Martin ». Un dispositif de formation de cadres, public et privé déjà existant dans d’autres territoires des outre-mer, favorisant ainsi le recrutement des Saint-Martinois.

Établissant le constat selon lequel, sur le territoire de Saint-Martin, la majorité des postes d’encadrement dans le secteur public autant que privé sont occupés par des personnes non originaires de l’île, la Collectivité Territoriale de Saint-Martin a décidé de mettre en œuvre le programme « Cadre avenir ». Ce dispositif, déjà opérationnel en Nouvelle-Calédonie, à Wallis et Futuna ou encore à Mayotte, permet la formation de cadres moyens et supérieurs afin d’augmenter la part de recrutement de cadres locaux ainsi formés.

Accessible à tout Saint-Martinois justifiant d’un niveau post-bac, ce programme se veut le plus ouvert possible afin d’être un vecteur d’augmentation des compétences. Les candidats retenus pourront donc suivre les formations nécessaires, entièrement pris en charge financièrement (transport, hébergements, etc.), et bénéficieront d’un accompagnement dans le but de limiter les risques d’échec. À l’issue de la formation, les candidats devront passer les concours liés, notamment dans la fonction publique, et seront automatiquement embauchés par les établissements à Saint-Martin. A l’instar de ce qui se fait dans les autres outre-mer ayant mis en place ce dispositif, les candidats s’engagent en contrepartie à revenir sur le territoire et y travailler contractuellement pendant cinq ans.

Le dispositif s’adresse autant aux salariés qui souhaitent évoluer vers des postes d’encadrement qu’aux des étudiants ou lycéens qui visent ce type de poste pour débuter leur carrière professionnelle.
Le coût de ce programme, qui ambitionne de former 100 cadres en dix ans, est estimé à 15 millions d’euros dont 90 % devraient être financés par l’État.

Par Damien Chaillot