© Ministère de l’Outremer
Lors de la seconde édition des rencontres nationales sur le tourisme Outre-mer Annick Girardin a appelé à la mise en place d’un tourisme responsable et solidaire.
En présence de professionnels du tourisme et des élus ultramarins , la Ministre des Outre-mer a avancé un retour assez rapide de l’activité touristique Saint-Barthélémy, de la Guadeloupe et de la Martinique. « Le Plan national de reconstruction de Saint-Martin, annoncé mercredi dernier par le Premier ministre, prévoit un retour à la normale d’ici quelques mois. La saison touristique sur Saint-Barthélemy doit reprendre d’ici le début d’année 2018 » a souligné Annick Girardin. Pour l’île de Saint-Martin, Annick reconnait que le défi est immense pour le secteur. « Reconstruire, c’est l’occasion de donner un nouvel élan à ces territoires. Reconstruire à l’identique serait une erreur. Ce défi est collectif.car votre secteur a été très impacté et aussi parce que l’avenir passe par un tourisme responsable. Saint-Martin devra se réinventer. Dans une moindre mesure, Saint-Barthélemy, la Martinique et la Guadeloupe ont aussi à s’inscrire dans un nouvel élan ». La Ministre des Outre-mer entend positionner ces territoires comme des précurseurs du tourisme responsable.
2emes rencontres nationales du tourisme #Outremer. Les territoires d’outre-mer peuvent devenir la vitrine du #tourisme responsable. pic.twitter.com/3AHikWxYEu
— Annick Girardin (@AnnickGirardin) 25 septembre 2017
« Jouer sur un tourisme de solidarité »
Annick Girardin a insisté sur la nécessité de travailler sur la stratégie de communication d’après Irma pour les destinations Saint-Barthélémy et de Saint-Martin après le passage d’Irma. « Au de-là des questions d’urgences y a eu cette destruction de l’image des territoires. Ca reste des images qui vont ensuite être des handicaps », a-t-elle analysé. « La question de la communication devra davantage être prise en compte dans le futur ».
Pour reconstruire cette image d’îles touristiques, la Ministre des Outre-mer a avancé l’idée de mettre en place « un tourisme de solidarité ». « Il faut travailler avec les blogueurs, les influences et même imaginer un guide du routard d’après-crise ». « Les histoires de pillage ont dégradé l’image », a reconnu Didier Heiderich, président de l’Observatoire international des crises. Il « faut de la pédagogie, davantage présenter des images de solidarité ».
Intervenant en fin de séance, le sénateur de de Saint-Barth, Michel Magras a rendu hommage à l’élan de solidarité venu de la Guadeloupe et de la Martinique. Il a insisté sur la fidélisation de la clientèle pour relancer l’activité touristique. « C’est une forme de communication essentielle pour notre destination.»
#RencontreTourismeOM: #Digital, #Architecture…Il faut davantage ouvrir les #metiers du tourisme pic.twitter.com/1yTIRm2Zg3
— Outremers360 (@outremers360) 25 septembre 2017