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La collectivité régionale a présenté le 12 décembre son budget primitif pour l’année 2018 et dressé le bilan des actions engagées cette année. Au programme de 2018, les « Grands Chantiers », l’égalité des chances et la transition énergétique comme axes forts.
1,042 milliard d’euros, c’est le montant du budget prévisionnel de la Région Réunion pour 2018. 60% de ce budget seront réservés à l’investissement dont la plus grande part est mobilisée en faveur de la politique des « Grands Chantiers » (439 millions d’euros engagés) suivie d’un programme de réhabilitation des lycées de l’île. (350 millions d’euros). « Nous allons présenter jeudi un budget qui sera de plus d’un milliard d’euros. Nous avons voulu que les investissements, les grands chantiers et l’aménagement à La Réunion, aient la part la plus importante. 587 millions d’euros seront consacrés à ce volet. », a confié Didier Robert le président de Région Réunion. Les autres secteurs ne sont pas pour autant délaissés: une enveloppe de 300 millions d’euros pour l’accompagnement des entreprises, près de 40 millions d’euros pour la continuité territoriale, 15 millions d’euros pour le développement des énergies renouvelables.
Au chapitre de la transition énergétique, une augmentation de la taxe régionale sur les carburants à compter de 2018 a été annoncée par l’exécutif régional. Le prix du litre d’essence passera de 1,40€ à 1,44€ et le gazole de 1,05€ à 1,11€. Conséquence selon Didier Robert de la volonté gouvernementale d’aligner la fiscalité du gazole sur celle de l’essence. « Il doit y avoir une convergence du prix du gazole et de l’essence sur tout le territoire national pour que l’on tourne le dos aux énergies fossiles et qu’on remplace les véhicules polluants par des propres. Nous allons réfléchir à ramener le taux d’octroi de mer des véhicules hybrides à zéro et installer 220 bornes électriques photovoltaïques. », a indiqué Didier Robert.
Dans l’ensemble, le président de la Région Réunion estime que le budget 2018 reste « adapté et sain » malgré des contraintes gouvernementales fixées par le projet de finances 2018. « L’Etat contraint les collectivités à réduire leurs investissements. Le gouvernement demande aux collectivités 13 milliards d’économies sur les cinq prochaines années. Ce qui change aujourd’hui, c’est que cette obligation est inscrite dans le projet de loi de finances 2018 ». Un manque à gagner estimée entre 60 et 70 millions d’euros. Le budget sera soumis au vote de l’assemblée régionale jeudi 14 décembre 2017.