#RéférendumNC2018 : En cas de « non massif », Pierre Frogier veut « écarter » les deux autres référendums

#RéférendumNC2018 : En cas de « non massif », Pierre Frogier veut « écarter » les deux autres référendums

©Facebook / Le Rassemblement LR

Prévus par l’Accord de Nouméa de 1998, le sénateur LR Pierre Frogier, non indépendantiste, veut déposer une proposition de loi constitutionnelle pour éviter les deux autres référendums en cas de victoire massive du NON au lendemain du référendum du 4 novembre. 

Pour mettre en place ces potentiels deux autres référendums, 18 élus du Congrès de Nouvelle-Calédonie doivent se prononcer pour. Pour l’heure, seuls les partis indépendantistes souhaitent y accéder. Mais le non indépendantiste Pierre Frogier, sénateur LR, veut « éviter que le résultat du référendum soit confisqué ». « Lorsque nous aurons rejeté massivement l’indépendance, nous devrons veiller à ce que le résultat ne nous soit pas confisqué », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse ce mardi matin à Nouméa. « Il ne servira à rien de poser la même question par référendum une deuxième et troisième fois », a-t-il poursuivi, assurant qu’il déposerait une proposition de loi constitutionnelle visant à « écarter ces référendums ».

Si la méthode et les raisons diffèrent, les autres partis loyalistes veulent également éviter ces référendums. Calédonie Ensemble estime notamment que deux autres référendums continueraient à tendre les relations politiques entre indépendantistes et non indépendantistes, tout en installant une instabilité économique et sociale. Le parti de Philippe Gomès propose néanmoins « une nouvelle organisation politique avec de nouvelles modalités pour l’exercice à l’autodétermination ».

De son côté, Sonia Backès, cheffe des Républicains calédoniens, propose « un droit permanent à l’autodétermination qui viendrait les remplacer (les deux autres référendums, ndlr) et qui pourrait être déclenché par les électeurs eux-mêmes », estimant que ces deux potentiels futurs référendums seraient « une source d’instabilité ». Selon son projet, une demande devra être formulée par au minimum la moitié des électeurs, avec un délai « de 25 ans entre chaque consultation ».