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Manuel Valls a remis ce mardi 2 octobre sa démission du poste de député à Richard Ferrand, le président de l’Assemblée nationale. Il quitte également la présidence de la mission d’information sur la Nouvelle-Calédonie.
Manuel Valls, qui candidate aux élections municipales de Barcelone, a fait ses adieux à ses « collègues députés membres de la mission sur l’avenir de la Nouvelle-Calédonie ». Dans une lettre, l’ancien président a remercié l’ensemble des membres de cette mission mais aussi les députés Philippe Dunoyer et Philippe Gomès. L’ancien président de la Mission d’information sur la Nouvelle-Calédonie a salué l’implication des acteurs indépendantistes et non indépendantistes » les appelant à continuer à faire vivre le miracle de 1988.
Il a par ailleurs exprimé son affection pour la Nouvelle-Calédonie. « J’aime ce territoire que je connais depuis longtemps et qui ne laisse personne indifférent », a-t-il écrit. La veille, invité de Jean-Jacques Bourdin, Manuel Valls a déclaré que « les Calédoniens savent que je suis leur ami et que c’est un dossier que j’ai suivi » répondant à une polémique du député Alexis de Corbières affirmant que Manuel Valls n’avait jamais siégé au sein de cette mission. Manuel Valls s’est dit aussi « optimiste » quant à l’avenir de ce territoire qui est appelé à se prononcer le 4 novembre prochain lors d’un référendum d’autodétermination.
Mon courrier adressé aujourd’hui à mes collègues députés membres de la mission sur l’avenir de la #NouvelleCaledonie. Reconnaissance pour le travail accompli ensemble, confiance et espoir pour l’avenir de ce territoire de la République. pic.twitter.com/LNQHUvMVZR
— Manuel Valls (@manuelvalls) 2 octobre 2018
L’ancien Premier Ministre Manuel Valls avait été désigné le 3 octobre 2017 président de cette mission d’information. en Nouvelle-Calédonie. Il s’était déplacé fin janvier dernier accompagné du député Christian Jacob, rapporteur LR de la mission et de Yaël Braun-Pivet (LREM), présidente de la commission des lois de l’Assemblée nationale.
Selon nos informations, le successeur de Manuel Valls devrait vraisemblablement et sauf négociations, être un député de la majorité LaRem, siégeant déjà au sein de la mission.