Référendum en Nouvelle-Calédonie : Les Républicains calédoniens disent oui à la réunion pour maintenir le dialogue

Référendum en Nouvelle-Calédonie : Les Républicains calédoniens disent oui à la réunion pour maintenir le dialogue

©La Dépêche de Nouvelle-Calédonie

Alors que le Rassemblement-MPC a décliné l’invitation du Haut-commissaire de la République en Nouvelle-Calédonie pour la réunion de jeudi après-midi, les Républicains Calédoniens estiment que le « format comité des signataires » est légitime et important pour maintenir le dialogue, rapporte nos partenaires de La Dépêche de Nouvelle-Calédonie.

Lundi, le Rassemblement-MPC (non indépendantiste) annonçait ne pas participer à ce qu’il appelle un « rattrapage du G7 ». En déclinant sèchement l’invitation du haut-commissaire à cette réunion en « format comité des signataires », on s’attendait à ce que les Républicains Calédoniens (non indépendantiste), qui ont eux aussi quitté le G7 avec grand bruit, en fasse de même. Et bien non.

Dans un communiqué diffusé hier soir, le parti de Sonia Backès, annonce : « nulle question du G7 ou de ses productions contestables (charte, bilan politique partagé, etc…), le comité des signataires est le format légitime où sont représentées équitablement les forces politiques et institutionnelles. Il est important d’y maintenir le dialogue qui a fait ses preuves jusque-là dans la préparation du référendum ».

Cette réunion, programmée jeudi après-midi au Haut-commissariat, a vocation à traiter 4 sujets. Si pour les Républicains Calédoniens, les présentations par l’État du bilan des assises de l’outre-mer et des actions qui vont être menées et par le cabinet CM international du bilan économique et financier de l’Accord de Nouméa, n’appellent pas de débat, deux autres sujets sont très importants et « il est essentiel que les loyalistes soient présents et s’expriment ». Le parti ne veut donc pas louper le sujet de la liste électorale, précisant qu’ils doivent y « trancher l’inscription ou non sur la liste électorale de quelques 6000 noms présents sur la liste du statut civil coutumier mais introuvables en Nouvelle-Calédonie », ni celui « de la communication qui sera faite par l’État sur les conséquences juridiques du référendum ».