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Entre 6 000 et 8 000 non indépendantistes, selon la presse locale, se sont réunis ce dimanche à Nouméa à l’appel d’une large coalition loyaliste, pour marquer le début de la campagne électorale du second référendum d’autodétermination en Nouvelle-Calédonie. 

« Les loyalistes sont tous réunis, et c’est aussi pour ça que c’est une belle réussite comme c’est le cas aujourd’hui » a déclaré Sonia Backes, présidente de la province Sud, du part Les Républicains calédoniens et parmi les porte-paroles des non indépendantistes. « Je pense que l’appartenance à la France, c’est un choix de cœur ». La manifestation a eu lieu au parc Brunelet où un premier rassemblement de loyalistes avait eu lieu en 1977.

Les milliers de non indépendantistes répondaient notamment à l’appel d’une coalition de six partis non indépendantistes parmi lesquels le Mouvement Populaire Calédonien (MPC), le Rassemblement Pour la Calédonie (RPC), le Rassemblement, Tous Calédonien, Génération NC et le Rassemblement National. Le rassemblement, sous la forme d’un « pique-nique républicain » a eu lieu quelques jours après l’incendie d’une bâche publicitaire pour le 14 juillet, adossée au siège de la province Sud, et présentant un drapeau tricolore. L’incendie, vraisemblablement criminel, a suscité une vive polémique.

De nombreux drapeaux tricolores étaient d’ailleurs présents ce dimanche. Contrairement au précédent référendum de novembre 2018, celui-ci a été accepté pour la campagne électorale référendaire de 2020, un choix de l’ancien Premier ministre qui avait été mal accueilli par les indépendantistes.