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180 640 électeurs sont inscrits pour le second référendum d’autodétermination du 4 octobre 2020, soit 6 000 personnes de plus qu’à la première consultation de 2018, rapportent nos partenaires de Caledonia.nc, présents au point d’étape du Haut-commissaire de la République Laurent Prevost.
Plus précisément, on compte 117 095 électeurs inscrits en province Sud, 41 478 en province Nord et 22 067 en province des Îles Loyauté. Sur l’ensemble de ces électeurs, « 96% l’ont ont été via une procédure d’inscription d’office », a expliqué Ulric de la Borie de la Batut, secrétaire général adjoint du Haut-commissaire. Par conséquent, le nombre de bureaux de vote augmente également, passant de 278 à 294.
Ce chiffre devrait encore évoluer. En effet, l’État devra entre autres prendre en compte « la situation de 340 jeunes atteignant leur majorité entre le 6 septembre et le 3 octobre », ou encore les votes par procuration dont la procédure va être simplifiée afin d’éviter les soucis de délais.
« Ce qui nous préoccupe, (…) c’est que le scrutin soit organisé dans des conditions juridiques inattaquables, dans des conditions de préparations les plus sérieuses et solides possibles », a déclaré le haut-commissaire, interrogé par Caledonia.nc. Pour assurer la sécurité, 1 200 policiers et gendarmes seront déployés sur tout le territoire le 4 octobre, « dont plusieurs centaines » qui arrivent de l’Hexagone.
Face aux inquiétudes liées au Covid-19, Laurent Prévost a assuré que la sécurité sanitaire demeure une « condition essentielle ». « Les Calédoniens peuvent être assurés que toutes les personnes qui arrivent, que ce soit des forces de l’ordre ou des observateurs internationaux, ont à subir les mêmes contraintes que tous ceux qui sont en Nouvelle-Calédonie aujourd’hui »
Laurent Prevost est également revenu sur la demande du groupe non indépendantiste l’Avenir en Confiance, d’avoir un bulletin unique avec deux cases à cocher le jour du scrutin. « Ce n’est pas ce qui est prévu dans le décret de convocation des électeurs », a fait savoir Laurent Prevost, « ça ne correspond pas du tout au mode électoral en vigueur en France ». Ce décret doit être publié par le Premier ministre dans les jours qui viennent.
Enfin, le Haut-commissaire a assuré que le document expliquant les implications d’une victoire du « oui » ou du « non » au référendum du 4 octobre sera envoyé la semaine prochaine aux électeurs inscrits sur la liste référendaire. Il demeure quasi identique à celui diffusé lors du premier référendum d’autodétermination.