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Trois partis loyalistes (non indépendantistes) calédoniens ont décidé de faire liste commune pour remporter la Province Sud lors des prochaines élections provinciales du 12 mai en Nouvelle-Calédonie.
Ainsi, les Républicains calédoniens, le Rassemblement-LR et le Mouvement populaire calédonien ont décidé d’unir leurs forces pour se lancer dans la bataille électorale provinciale. « Cette union a vocation à constituer une véritable majorité loyaliste, claire et sans ambiguïté, dans l’intérêt des Calédoniens », explique le Rassemblement-LR sur sa page Facebook. « Notre objectif est en effet de redonner confiance aux Calédoniens. Si le référendum a confirmé notre volonté majoritaire de rester français, il n’apporte aucune solution et même a créé une déstabilisation qui engendre une crise politique dans un contexte de crise économique », estime encore le parti fondé par Jacques Lafleur.
Cette liste commune souhaite aussi « stopper les dérives des indépendantistes et des nationalistes, pour redonner espoir aux Calédoniens et pour retisser un lien entre les citoyens et la politique ». Insécurité, volonté de rester dans la France et révision du modèle économique calédonien sont les principaux thèmes de campagne de cette liste qui sera menée par Thierry Santa, Président par intérim du Rassemblement-LR et Sonia Backès, tête de file des Républicains calédoniens. Cette union, qui a pris naissance dès le lendemain du référendum du 4 novembre, va principalement faire campagne en province Sud pour « garantir une majorité loyaliste au Congrès de la Nouvelle-Calédonie face à la menace des indépendantistes et des nationalistes ».
Pour rappel, les Calédoniens seront appelés, le 12 mai prochain, à renouveler les Assemblées des trois provinces de Nouvelle-Calédonie (Nord et îles Loyauté à majorité indépendantiste, et Sud à majorité loyaliste). Ces Assemblées composent ensuite, proportionnellement, le Congrès de Nouvelle-Calédonie. Ce scrutin est très attendu puisqu’il sera déterminant dans l’organisation, ou pas, des deux autres référendums d’autodétermination prévus par l’Accord de Nouméa.