Présidentielle à Madagascar: L’ancien président malgache Andry Rajoelina annonce sa candidature

Présidentielle à Madagascar: L’ancien président malgache Andry Rajoelina annonce sa candidature

© Actualité de Madagascar

L’ancien président de la transition et maire d’Antananarivo est le premier candidat à s’être déclaré pour la prochaine élection présidentielle qui se tiendra le 7 novembre prochain.

« Je me porte candidat pour le développement de la République de Madagascar », a-t-il lancé le 1er aout devant plusieurs milliers de ses partisans réunis dans le palais des sports de Mahamasina, à Antananarivo. »Je ne suis pas le candidat d’un parti politique, je ne suis pas le candidat d’une plateforme politique, je suis le candidat du peuple malgache », a-t-il encore assuré. L’ancien président de la transition de 2009 à 2014 a déjà annoncé sa détermination à remporter ce scrutin. »Dans une compétition, quand je participe, c’est pour gagner et non pas perdre ».

Lors de son meeting, il indique revenir au pouvoir avec un programme nouveau. Abolir le Sénat, créer des universités, lutter contre l’insécurité sont les grandes promesses de sa nouvelle campagne électorale. Âgé de 44 ans, l était arrivé au pouvoir à la suite d’une mutinerie de l’armée, qui avait renversé le chef de l’Etat Marc Ravalomanana, et était resté président non élu d’une transition qui s’était prolongée jusqu’en 2014. Il avait alors cédé la place à Hery Rajaonarimampianina, à la suite d’une élection présidentielle à laquelle la pression de la communauté internationale l’avait empêché de se présenter.

Avec son ancien ennemi Marc Ravalomanana, il est à l’origine d’une fronde populaire qui a secoué d’avril à juin la capitale, Antananarivo, pour dénoncer des lois électorales controversées. Ces textes ont été retoqués, et la situation s’est apaisée avec la nomination, en juin, d’un premier ministre de consensus, Christian Ntsay, et l’entrée de l’opposition dans le gouvernement. Reste à savoir si le président actuel Hery Rajaonarimampianina se positionnera ou non pour un second mandat, comme la Constitution le permet.