Présidentielle 2017: La Ministre des Outre-mer Ericka Bareigts lance un appel solennel à aller voter

Présidentielle 2017: La Ministre des Outre-mer Ericka Bareigts lance un appel solennel à aller voter

Alors que la campagne électorale se termine ce vendredi à minuit, la Ministre des Outre-mer s’exprime dans une tribune intuitulée « Votons pour faire vivre la démocratie ». Ericka Bareigts a appelé les électeurs à se déplacer dans les bureaux de vote. Sans donner de consignes particulières, la Ministre des Outre-mer souligne les conséquences d’une abstention . « Ne pas voter, c’est la possibilité de voir régner le chaos dans notre pays », écrit-elle.

« Votons pour faire vivre la démocratie

Quel système de santé souhaitons-nous pour nos familles et pour nos proches ? Quel régime de retraites voulons-nous pour notre pays ? Arriverons-nous à préserver les valeurs de la République ? Virons-nous ensemble dans le respect de chacun ? Quels seront les moyens des services publics ?

Nous, citoyennes et citoyens de la République française, allons apporter les réponses à ces questions fondamentales – et à bien d’autres ! – lors des scrutins de ce dimanche 23 avril puis du 7 mai. En élisant le ou la Président(e) de la République, nous ne choisissons pas seulement un ou une candidate mais nous déterminons quelles seront les orientations prises par le chef de l’Etat et son gouvernement durant les cinq années à venir. Quels que soient les résultats des prochaines élections,  ils influeront de manière concrète notre vie quotidienne. Suivant le nom du prochain chef de l’Etat, l’indemnisation de nos soins, l’éducation de nos enfants ou même la monnaie que nous utilisons chaque jour – avec toutes les conséquences économiques que nous connaissons – pourront changer. C’est à nous de décider.

Les onze candidats qui concourent à l’élection présidentielle représentent l’ensemble du spectre politique. Les projets qu’ils défendent – en matière économique, sociale, européenne ou internationale pour ne prendre que quelques exemples – sont radicalement différents. Il n’est pas lieu de dire ici quelle ou quel candidat(e) on préfèrera : chacune et chacun fera librement son choix, en son âme et conscience, parmi la diversité des projets proposés. Ce qui m’importe, en tant que femme politique, en tant que militante engagée mais plus fondamentalement en tant que citoyenne, c’est que chaque Française et chaque Français en âge de voter participe à ce grand mouvement démocratique pour faire vivre la République.

Grâce au droit de vote, nous pouvons déterminer quel sera l’avenir de notre pays. J’entends parfois certains se dire incompétents ou pas assez qualifiés pour pouvoir décider. Si notre République dispose du suffrage universel direct, c’est précisément parce que l’avis de chaque citoyen, quels que soient ses diplômes, ses revenus ou son sexe, compte. Chaque vote est important.

Rappelons-le : des femmes et des hommes se sont battus, avec passion et détermination, pour conquérir le suffrage universel et pour pouvoir être acteurs du destin de leur pays. L’extension du droit de vote à tous les hommes de plus de 21 ans, sans distinction de leur savoir ou de leurs revenus, fut l’un des immenses acquis de la Révolution de 1848. C’est également après d’âpres luttes que le droit de vote fut étendu aux femmes en 1944 et que le suffrage devint ainsi véritablement universel. Encore aujourd’hui, nous devons réaliser que nous disposons d’un privilège à l’échelle mondiale : celui de nous gouverner nous-mêmes. Il serait irresponsable de notre part d’abandonner ce bien précieux que nous ont laissé tous les combattants qui nous ont précédés. Ne pas voter, c’est un risque pour la République. Ne pas voter, c’est la possibilité de voir régner le chaos dans notre pays.

Pour toutes ces raisons, j’appelle solennellement chacune et chacun à prendre part aux scrutins. Nous le savons : les résultats des élections présidentielles et législatives, quels qu’ils soient, seront déterminants pour la France. A nous d’écrire ensemble une nouvelle page de l’Histoire de notre pays ».

Tribune d’Ericka Bareigts