Pour entrer en Outre-mer, le gouvernement travaillerait sur « une alternative aux quatorzaines »

Pour entrer en Outre-mer, le gouvernement travaillerait sur « une alternative aux quatorzaines »

Interrogé par Public Sénat mardi 12 mai, le secrétaire d’État auprès du ministre des Affaires étrangères, Jean-Baptiste Lemoyne, a évoqué les quatorzaines en Outre-mer. Selon lui, Annick Girardin « travaille (…) afin de trouver une alternative aux quatorzaines ».

Jeudi dernier, le Premier ministre avait assuré que les Français pourraient partir « en vacances aux mois de juillet et août (…) dans l’Hexagone et en Outre-mer », et donc la reprise des vols commerciaux vers ces territoires à l’été. Mais pour se faire, reste à régler la question des quatorzaines, incompatible avec la reprise du tourisme en Outre-mer, et surtout ébranlées par une censure du Conseil constitutionnel qui a provoqué une pluie de référés libertés dans certains territoires comme la Polynésie. Pour contourner ces quatorzaines, le secrétaire d’État évoque une série de test. « Annick Girardin y travaille (…) pour l’accès aux outre-mer ».

« Vous faites un test quatorze jours avant votre départ, vous en feriez un, peut-être, la veille ou le matin même, et un autre sept jours plus tard, pour s’assurer, à tout moment, que vous n’êtes pas porteur », a expliqué Jean-Baptiste Lemoyne. « Le travail est en cours, car il faut s’assurer que du côté de la santé, du point de vue scientifique, cela ait du sens, mais je tenais à le signaler parce que c’est vrai que les logiques de quatorzaine, même si elles sont en fait dans une résidence que l’on connaît, sont très exigeantes ».

« Green Pass » 

Cette série de test a notamment été évoquée par le président du Conseil exécutif de Corse, Gilles Simeoni, qui propose un « green pass » : un passeport sanitaire pour toute personne qui entrerait en Corse à partir de la fin juin présentant un test négatif et ce pour permettre un tourisme plus sûr, sur le plan sanitaire. « J’ai pour principe de regarder toutes les propositions, naturellement », a assuré le Secrétaire d’État. Actuellement, et alors que la Polynésie rapatrie lentement ses résidents bloqués dans l’Hexagone, la Collectivité impose un test négatif à l’embarquement, en plus d’une quatorzaine à réaliser sur place, en centre d’hébergement ou à domicile.