©Twitter / Édouard Philippe
Dans sa Déclaration de politique générale, ce mercredi 12 juin à l’Assemblée nationale, le Premier ministre Édouard Philippe a annoncé que les contrats de convergence et de transformation avec les collectivités ultramarines seraient signés « avant le 14 juillet ».
« Des contrats qui mettent en œuvre nos objectifs de développement économique et social dans ces territoires, et qui s’inscrivent résolument dans la transition écologique », a également déclaré le Premier ministre. Un premier contrat de convergence et de transformation a été signé début 2019 avec la Guadeloupe. Dans son discours, Édouard Philippe a également évoqué l’idée de faire des Outre-mer des « territoires pilotes » de l’objectif 100% plastique recyclé.
Déclaration de politique générale | Le réflexe #outremer est une réalité : au cours de la première quinzaine de juillet, @EPhilippePM signera les contrats de convergence et de transformation avec les collectivités d’#outremer. #DPG pic.twitter.com/HQ186jsHTI
— Annick Girardin (@AnnickGirardin) 12 juin 2019
Édouard Philippe a aussi rappelé le « projet de loi constitutionnelle et deux projets de loi complémentaires, organique et ordinaire », présenté il y a un an et qui finalement a été reporté. « La Garde des Sceaux est prête à présenter dès ce mois-ci trois nouveaux textes en conseil des ministres. Ces textes reprennent le cœur des engagements du Président de la République, y compris l’inscription de la lutte contre le changement climatique à l’article 1er de notre Constitution. Ils sont recentrés sur 3 priorités », parmi lesquelles, « les territoires, avec l’autorisation de la différentiation, l’assouplissement du cadre relatif à la Corse ainsi qu’aux Outre-mer ».
Ce jeudi au Sénat, toujours dans le cadre de la Déclaration de politique générale, Édouard Philippe a reparlé des « cinq objectifs dans la feuille de route du Gouvernement pour les outre-mer : 0 vulnérabilité, 0 exclusion, 0 déchets, 0 carbone, 0 polluant agricole ». « Intégrer les spécificités de chaque territoire pour adapter nos politiques publiques, c’est le « réflexe outre-mer » que nous avons musclé depuis le début du quinquennat », a-t-il poursuivi, évoquant une nouvelle fois la « réforme des institutions ».
« Je voudrais enfin mentionner la situation spécifique de la nouvelle Calédonie dont certains savent ici combien elle me tient à cœur. Nous sommes engagés à respecter la signature de l’État sur l’Accord de Nouméa. Je continuerai à privilégier la voie de Nouméa, c’est-à-dire celle du dialogue et des résultats rendus en toute transparence. Lorsque le cycle électoral récemment engagé aura été conclu, je retrouverai avec plaisir les représentants des partis politiques de Nouvelle Calédonie pour évoquer avec eux la suite ».