©Parc amazonien de Guyane
Elisabeth Borne, ministre de la Transition écologique et solidaire a lancé ce 28 novembre le premier comité de pilotage d’élaboration de la future stratégie des aires protégées 2020-2030, a-t-on appris sur le site du Ministère.
Cette nouvelle stratégie porte l’ambition d’améliorer la qualité de la gestion des espaces protégés, et d’atteindre l’objectif fixé par le président de la République de porter à 30% du territoire français la part des aires marines et terrestres protégées, dont un tiers en protection forte, d’ici 2022.
Tous statuts confondus, les aires protégées couvrent aujourd’hui environ 29,5% des terres et 23,5% des eaux françaises. Afin d’atteindre les objectifs ambitieux fixés par le président de la République et confirmés lors du Conseil de défense écologique du 7 novembre 2019, la France s’engage dans la construction d’une nouvelle stratégie ambitieuse pour les aires protégées, intégrées dans les politiques nationales menées en matière de biodiversité.
Elle sera le fruit de la concertation de toutes les parties prenantes, qui ont débuté leurs réflexions lors de colloques organisés à Biarritz fin octobre 2019. Ces rencontres ont ainsi permis la construction des axes principaux de cette nouvelle stratégie, qui devra être adoptée dans sa version définitive en juin 2020 lors du Congrès mondial de la nature à Marseille
Pour suivre ce processus, un comité de pilotage a été installé par Elisabeth Borne, ministre de la Transition écologique et solidaire. Il rassemble des élus et associations de collectivités, des acteurs économiques, des ONG, des représentants des gestionnaires d’aires protégées et d’établissements publics, des scientifiques et des comités nationaux en charge de sujets comme la biodiversité, le maritime ou la protection de la nature.
Face aux enjeux de protection de la nature et de la biodiversité, cette nouvelle stratégie portera plusieurs ambitions fortes. Elle unifiera, dans une même dynamique, la protection de l’ensemble des aires protégées (terrestres et marines) pour l’ensemble des territoires et des eaux marines sous juridiction (hexagone et outre-mer), dans le respect des compétences des collectivités.
Outre la création de nouvelles aires protégées, elle permettra de répondre à de nombreux enjeux communs : la qualité de la gestion, les usages durables au sein du réseau des aires protégées, l’intégration territoriale des aires protégées et les enjeux du financement des aires protégées. Lors du dernier Conseil de défense écologique, début novembre, le gouvernement avait annoncé la mise sous protection forte de 180 000 ha de forêt en Guyane.