14 dossiers ont été retenus suite à l’appel à projet « Sargasses : collecte et valorisation innovante » émis par l’agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME), indique la Région Guadeloupe. Une enveloppe d’1,5 millions d’euros sera débloquée pour la mise en œuvre de ces projets.
Cet appel à projet est une des mesures du Plan Sargasses présenté par le ministre de la Transition écologique et solidaire Nicolas Hulot. Au total, 37 projets ont été déposés et 14 retenus. « Douze d’entre eux sont portés par des entreprises privées, dont 11 sont localisées en Guadeloupe. Un projet est porté par une collectivité locale et un autre par un établissement public de recherche. Parmi les projets retenus, 6 concernent la collecte des algues via différentes techniques, que ce soit pour la collecte en mer, pour la collecte à terre, pour la chaîne logistique ou sur du prétraitement. Les huit autres projets concernent la valorisation des sargasses en les intégrant dans différentes filières : agronomie, énergie, chimie verte… », indique encore la Région.
« Après les échouages d’algues sargasses qui ont particulièrement touché les côtes de la Guadeloupe, l’État, l’ADEME, le Conseil régional, le Conseil départemental et les agglomérations de la Guadeloupe ont signé le 20 juin 2015 un Protocole Sargasses. Le rôle de ce dispositif, doté d’un fonds de secours et de solidarité d’un montant de 1,5 millions d’euros, était de définir une organisation générale du dispositif de ramassage des algues, lancer la création de brigades vertes, ainsi que préparer un appel à projets destiné à faire émerger et soutenir des initiatives innovantes concernant la collecte et la valorisation des algues sargasses », rappelle de son côté la Préfecture de Guadeloupe.
« Les premières actions de l’État initiées localement ont été complétées par le plan ministériel de lutte contre l’invasion des algues sargasses. Ce plan, assorti d’un fonds exceptionnel d’urgence doté de 2 millions d’euros que l’État a mobilisé en lien étroit avec les collectivités locales a permis de faire face aux situations d’urgence sanitaire et limiter l’impact des échouages massifs sur l’activité économique de la Guadeloupe. Les communes les plus touchées par les échouages d’algues ont pu ainsi être dotées des matériels indispensables aux opérations de ramassage de sargasses et ont bénéficié de prestations de nettoyage des sites les plus durement impactés ».