Pièces auto détachées : Un amendement ouvrant à la concurrence le marché des pièces détachées automobiles adopté

Pièces auto détachées : Un amendement ouvrant à la concurrence le marché des pièces détachées automobiles adopté

Les parlementaires Victorin Lurel et Hélène Vainqueur-Christophe ont salué l’adoption d’un amendement permettant de réduire de 25 ans à 10 ans, le délai durant lequel les pièces de carrosserie restent sous le monopole des constructeurs.

Le Sénateur Victorin Lurel et la députée Hélène Vainqueur-Christophe ont souligné que la mesure adoptée est un « grand pas franchi en faveur du pouvoir d’achat des automobilistes. Cette nouvelle mesure sera de nature à modérer le coût de la réparation automobile, qui représente en moyenne 17,5 % des dépenses consacrées à leurs véhicules par les automobilistes, et à favoriser un meilleur positionnement des équipementiers français sur le marché des pièces détachées automobile, notamment à l’export.

Selon le gouvernement, ce dispositif, en vigueur déjà dans onze pays européens, devrait faire baisser le prix des pièces de rechange de 6 à 15%.Une réduction non négligeable pour les automobilistes dans les territoires ultramarins fortement dépendant de nombreux oligopoles dans le secteur automobile.

Ainsi, la libéralisation des pièces de vitrage, d’optique et des rétroviseurs concernera l’ensemble des équipementiers, à compter du 1er janvier 2020. La libéralisation des autres pièces, essentiellement les pièces de carrosserie, concernera seulement les équipementiers dits de 1ère monte, qui fabriquent la pièce d’origine, et entrera en vigueur le 1er janvier 2021.