Paris 2024 : Teahupo’o, « un symbole pour les outre-mer et pour la France » selon Annick Girardin

Paris 2024 : Teahupo’o, « un symbole pour les outre-mer et pour la France » selon Annick Girardin

À Teahupo’o, Annick Girardin était entourée des surfeurs Vahine Fierro, Jeremy Flores, Michel Bourez et Hira Teriinatoofa ©Twitter

En visite officielle en Polynésie française, la ministre des Outre-mer Annick Girardin a marqué un arrêt dans le district de Teahupo’o, où se situe la mythique vague choisie par le COJO pour accueillir les épreuves de surf des JO de Paris 2024

Une visite qui a permis à la ministre de « découvrir pour la toute première fois la zone de compétition envisagée et les vagues cristallines de ce site mythique qui fait rêver des millions de surfeurs à travers le monde », indique un communiqué du Ministère. « La ministre des outre-mer s’est vue présenter, par la même occasion, les aménagements et infrastructures à réaliser pour l’accueil de la compétition qui seront construits en lien avec la population, dans le respect de l’environnement et en veillant à laisser un héritage durable aux Polynésiens après la fin de la compétition ».

« Les Jeux 2024 pourraient offrir à la France une opportunité inégalée de faire découvrir à la fois le berceau du surf et un site époustouflant », a déclaré Annick Girardin. « Quelle visibilité ce serait pour ce spot mythique ! Aux côtés du stade de France et de la Tour Eiffel, Teahupo’o deviendrait, j’en suis convaincue, un symbole pour les outre-mer et pour la France », poursuit-elle, assurant son « soutien en faveur de cette candidature qui doit encore être validée en mars 2020 par le Comité international olympique ».

Bien avant que le COJO ne révèle le spot choisi, parmi les cinq candidatures, pour accueillir les épreuves de surf des Jeux olympiques de 2024, le gouvernement, via la ministre des Sports, avait fait comprendre son penchant pour la vague tahitienne. « On a aussi envie d’associer les territoires d’outre-mer à ces aventures des Jeux Olympiques », déclarait Roxana Maracineanu en août dernier. « L’accueil de cette épreuve de surf représente de nombreux enjeux pour le développement la Polynésie dans les domaines sportif, touristique, économique, notamment par la création de nombreux emplois », a également indiqué le Ministère des Outre-mer.