One Planet Summit : La députée Maina Sage « salue l’initiative » du Président de la République pour les territoires insulaires

One Planet Summit : La députée Maina Sage « salue l’initiative » du Président de la République pour les territoires insulaires

©La Délégation de la Polynésie française

Dans un communiqué, la députée polynésienne Maina Sage a salué « l’initiative du président Emmanuel Macron  prise lors du One Planet Summit, qui a permis la création d’une coalition pour la planète autour de 12 engagements internationaux dont la première priorité d’action concerne les territoires insulaires ».

« A ce titre, l’annonce de la création d’un Fonds public-privé, déjà doté de 305 milliards xpf (2,6 milliards d’euros) et dédié à la reconstruction des Caraïbes pourrait, selon le souhait du Président, parvenir à un niveau d’action équivalent dans le Pacifique, y compris pour les Collectivités françaises », indique la députée Les Constructifs. Ce fonds, baptisé « Caribbean Climate Smart Coalition », « est l’expression d’une nouvelle vision partagée entre les leaders de la région pour faire des Caraïbes la première « Climate Smart Zone » », a expliqué l’Elysée. « Pour mettre en œuvre cette démarche sur les 5 prochaines années, 11 pays de la Caricom ont décidé de former un partenariat avec les organisations régionales et internationales, des entreprises et des fondations, afin de catalyser les investissements bas carbone dans les domaines prioritaires des réseaux énergétiques et des infrastructures ».

Maina Sage « tient également à saluer l’élargissement de l’équivalent Fonds vert à l’ensemble des territoires ultramarins ». « Une décision qui vient conforter l’action menée lors de la session budgétaire pour le maintien de ces crédits pour 2018 ». En effet, face à la suppression de l’équivalent Fonds vert annoncée par la Ministre des Outre-mer lors de l’examen du budget 2018 Outre-mer, la députée de Polynésie avait réussi le tour de force de sauver cet instrument financier avec l’appui de ses collègues ultramarins. « Il faudra toutefois aller plus loin pour permettre à l’ensemble des grands territoires océaniques du Pacifique d’accéder aux mécanismes financiers qui permettent de soutenir les urgences en matière d’adaptation ; volet pauvre de la lutte contre le changement climatique dont les moyens financiers visent à 80% les stratégies d’atténuation », souligne-t-elle.

« A cette occasion, le nouveau Groupe d’Études à Vocation Internationale France-Îles du Pacifique créé par l’Assemblée nationale, a reçu ce mercredi le ministre fidjien en charge de la Justice, de l’Économie et du changement climatique, Monsieur Aiyaz Sayed-Khaiyum, qui a rappelé que « l’économie bleue ne peut pas se concevoir sans préserver la bonne santé des océans » », poursuit la députée. « Les échanges ont ainsi porté sur les avancées de la COP 23, le lancement du « Talanoa Dialogue » qui a marqué l’empreinte du Pacifique dans les négociations et l’initiative « Ocean Pathway » pour les océans, soutenue par la Polynésie ».

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