Officiellement créé, le groupe GDR, avec des ultramarins, veut incarner « une gauche diverse et déterminée »

Officiellement créé, le groupe GDR, avec des ultramarins, veut incarner « une gauche diverse et déterminée »

©Jean-Jacques Boujot / GDR

Les 11 député-e-s communistes et leurs six alliés ultramarins, qui ont officiellement constitué mardi soir le groupe de la Gauche démocrate et républicaine, veulent incarner « une gauche ouverte, diverse et déterminée », ont-ils déclaré dans un communiqué.

Le groupe GDR, qui a déposé sa déclaration sur le bureau de l’Assemblée nationale, entend respecter ses deux composantes et les « sensibilités de chacun ». Mais ses députés, treize hommes et trois femmes, auront « à cœur de répondre à l’exigence de renouvellement des pratiques démocratiques exprimées par nos concitoyens et de faire vivre le débat public ». « La situation sociale impose en effet une action résolue en vue de promouvoir la justice et la cohésion sociale, l’éducation et la santé, l’emploi et les droits des salariés, l’environnement et la pérennité des services publics », ajoutent les députés dans leur déclaration commune.

Outre le président André Chassaigne, reconduit, les communistes du groupe sont: Alain Bruneel (Nord), Marie-George Buffet (Seine-Saint-Denis), Pierre Dharreville (Bouches-du-Rhône), Jean-Paul Dufrègne (Allier), Elsa Faucillon (Hauts-de-Seine), Sébastien Jumel (Seine-Maritime), Jean-Paul Lecoq (Seine-Maritime), Stéphane Peu (Seine-Saint-Denis), Fabien Roussel (Nord), Huguette Bello (La Réunion). Les ultramarins non PCF sont Bruno-Nestor Azerot (Martinique), Moetai Brotherson (Polynésie française), Jean-Philippe Nilor (Martinique) et Gabriel Serville (Guyane).

Moetai Brotherson, membre du parti indépendantiste polynésien Tavini Huira’atira, a d’ores et déjà indiqué qu’il siègerait au sein de la Commission des Affaires étrangères. La Polynésie française est réinscrite, depuis 2013, sur la liste des territoires à décoloniser de l’ONU. Les indépendantistes polynésiens ont de nombreuses fois pointé du doigt la diplomatie française, qui refuse de reconnaître la réinscription de la Collectivité sur cette liste.

Avec AFP.