Lors du dernier conseil des Ministres, le gouvernement polynésien a autorisé le président Edouard Fritch à entamer des négociations avec la Nouvelle-Zélande, les îles Cook, Samoa, Niue afin de mettre en place ce projet d’installation d’un second cable numérique dans le Pacifique.
Une nouvelle étape vient d’être franchie dans le projet Moana, cable numérique sous-marin reliant la Nouvelle-Zélande en passant par Hawaï via les îles Samoa, Niue, Tokelau, les îles Tonga, les îles Cook et la Polynésie française. Habilité par le conseil des Ministres, Edouard Fritch peut désormais conduire des négociations avec ces pays sur ce projet. Cet accord de coopération internationale permettrait ainsi d’encadrer non seulement les relations entre les différents gouvernements, mais aussi les relations de l’Office des Postes et Télécommunications de la Polynésie française (OPT )avec les différents opérateurs de télécommunications représentant leur Etat respectif au sein de ce projet.Ayant pour objectif d’améliorer la connectivité des pays insulaires dans le Pacifique, le projet « Moana » est le second cable numérique qui doit venir sécuriser la connexion actuelle de la Polynésie au réseau mondial, mais aussi offrir un service optimal aux consommateurs. « Ce nouveau câble nous permet d’apporter du débit également. On aurait deux ouvertures en terme de bandes passantes depuis la Polynésie Française venant du nord depuis Hawaï et de la jonction avec la Nouvelle-Zélande. Cette dernière est reliée à d’autres câbles comme l’Australie, la Chine. L’intérêt pour nous est de sécuriser mais permettre aussi que des flux transitent beaucoup plus rapidement », explique Jean-Christophe Bouissou, porte-parole du gouvernement polynésien. Les premières études de ce projet sont en cours d’examen pour un démarrage prévu au cours de juin 2017.
