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« J’ai décidé de prendre mes responsabilités pour débloquer dès demain matin le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie en votant pour Thierry Santa à la présidence », a déclaré Philippe Germain, membre Calédonie ensemble du gouvernement collégial calédonien et président du précédent exécutif. 

Ce vote permettra notamment de mettre fin au blocage institutionnel du 13 juin dernier, alors que les fraîchement élus membres du gouvernement de l’archipel n’ont pas réussi à s’entendre sur un chef de l’exécutif. Pour rappel, le parti non indépendantiste Avenir en Confiance dispose de 5 membres dans ce gouvernement, dont un issu de l’Éveil calédonien. De leur côté, les indépendantistes sont également au nombre de cinq : trois pour l’UC-FLNKS et deux pour l’UNI. Minoritaire mais en position d’arbitre, l’autre parti non indépendantiste Calédonie Ensemble dispose d’un membre, Philippe Germain, qui devrait donc, ce vendredi, débloquer la situation lors d’une nouvelle tentative d’élection du président du gouvernement.

« Il va sans dire que cette décision n’emporte en aucune manière une quelconque approbation du programme économique et social annoncé par l’Avenir en Confiance et l’Eveil Océanien », a toutefois fait savoir Calédonie Ensemble. « Notre décision de participer à l’élection du président du gouvernement n’emporte pas non plus de positionnement de Calédonie Ensemble sur l’élection du vice-président du gouvernement sur laquelle nous nous abstiendrons tant que les formations indépendantistes n’auront pas trouvé de consensus ».