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Conclu le 26 avril dernier, le mégacontrat passé entre l’Australie et la France pour l’achat de douze sous-marins pour un total de 34 milliards d’euros sera signé ce mardi à Adélaïde, dans le sud de l’Australie. Les sous-marins seront en partie fabriqués grâce au nickel calédonien.
La France et l’Australie signeront mardi l’accord intergouvernemental scellant le mégacontrat pour la livraison de douze sous-marins d’attaque à la marine australienne, a annoncé lundi la ministre australienne de la Défense, Marise Payne. « Demain (mardi), le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian et le Premier ministre australien Malcolm Turnbull agréeront officiellement l’accord intergouvernemental, le cadre légal qui gouvernera pendant les décennies à venir le partenariat entre l’Australie et la France sur les sous-marins », a-t-elle révélé lors d’une conférence de presse à Sydney en présence de son homologue français. Le contrat sera signé dans la ville d’Adélaïde où seront construits les sous-marins.
Jean-Yves Le Drian et son homologue australienne Marise Payne ©William West / AFP
Selon Europe 1, les premiers travaux sur la partie design viennent de commencer chez DCNS, constructeur des sous-marins, à Cherbourg où une cinquantaine d’Australiens seront basés. La construction des douze sous-marins qui devraient nécessiter quatre millions d’heures de travail pour DCNS et ses sous-traitants, va permettre de pérenniser 3.000 à 4.000 emplois dans l’Hexagone. A noter que ce contrat bénéficiera également à la SLN et plus généralement à l’industrie du nickel calédonien puisque certaines pièces des sous-marins seront réalisées à partir des alliages de nickel produits par la Nouvelle-Calédonie.
