©Présidence de la Polynésie
Le président de la Polynésie française, Édouard Fritch, s’est dit favorable à l’organisation du second tour des municipales 2020 le 21 juin. Il « a reçu mercredi après-midi les présidents des groupes représentés à l’Assemblée de la Polynésie française », a-t-on appris dans un communiqué de l’exécutif polynésien.
« Le Syndicat pour la promotion des communes (SPC) a proposé que le scrutin se tienne le 14 juin », a indiqué le gouvernement polynésien dans son communiqué. « Le gouvernement, pour sa part, a estimé qu’un délai raisonnable était nécessaire et a proposé de retenir la date du 21 juin ». Le président polynésien a pris en compte les remarques des partis de l’opposition « qui souhaitent préalablement que le déconfinement total soit prononcé afin d’organiser sereinement la campagne du second tour et que toutes les conditions sanitaires soient réunies pour le déroulement des opérations de vote ».
En Polynésie comme en Nouvelle-Calédonie, la loi d’urgence du 23 mars 2020 pour faire face à l’épidémie de covid-19 dictent une exception pour ces deux collectivités ultramarines où l’épidémie a moins sévit. « Selon cette loi, le second tour des élections est reporté au plus tard en juin 2020 et un décret de convocation devra être pris au plus tard le mercredi 27 mai 2020 si la situation sanitaire permet la tenue des opérations électorales », rappelle le gouvernement polynésien. Ce second tour ne concerne que les communes n’ayant pas élu d’édile dès le premier tour.
« Le second tour des élections municipales peut se tenir en Polynésie française avant la fin du mois de juin 2020 sans risque sanitaire particulier dès lors que les gestes barrières sont respectés et que des protocoles adaptés sont mis en place dans les bureaux de vote à titre préventif ». Passé ce délai, les résultats du premier tour est annulé, ce que l’ensemble des élus veut éviter. Pour l’heure, le gouvernement polynésien a formulé un vœux retenant la date du 21 juin, et paru au Journal officiel. Le Premier ministre doit désormais fixer la date par décret.
En Nouvelle-Calédonie, les élus, notamment les maires, sont partagés entre les dates du 7 et 21 juin.