©Charles Baudry / Outremers360 (archives)
Les maires de Nouvelle-Calédonie, où le second tour des élections municipales sera organisé avant la fin juin comme en Polynésie française, sont partagés entre le choix des dimanches 7 ou 21 juin.
Le 21 avril, les élus du Congrès calédonien ont rendu un avis favorable au projet d’ordonnance du gouvernement permettant d’organiser le deuxième tour des élections municipales avant la fin juin en Nouvelle-Calédonie. Quelques jours auparavant, l’Assemblée de la Polynésie française avait également validé ce délai. Les deux territoires ont été peu touchés par le coronavirus.
« Dans un courrier au gouvernement local et au haut-commissaire de la République, j’ai demandé la date du 7 juin. Il faut aller vite et le plus tôt sera le mieux », a déclaré à l’AFP Georges Naturel, président (LR) de l’association française des maires (AFM-NC) et maire de Dumbéa. 22 des 33 communes calédoniennes sont concernées par ce second tour.
La semaine dernière, à l’occasion d’une visioconférence entre Emmanuel Macron et des dirigeants calédoniens et polynésiens sur le déconfinement, Georges Naturel a insisté sur l’approche du deuxième référendum sur l’indépendance le 6 septembre. « Les maires sont en réserve électorale mais il faut qu’ils puissent faire la campagne référendaire », a-t-il déclaré. L’État préférerait que Nouvelle-Calédonie et Polynésie se coordonnent sur un même dimanche, mais le texte ne l’oblige pas.
En revanche, l’autre association de maires du Caillou, de sensibilité indépendantiste, prône un second tour le 21 juin. « Actuellement, c’est le coronavirus qui nous conditionne et tant qu’on ne peut pas faire campagne en toute liberté, on ne peut pas organiser d’élections », a déclaré Robert Xowie, maire de Lifou et président de l’association des maires de Nouvelle-Calédonie (AMNC).
Depuis le 20 avril et pour une durée de six semaines, un déconfinement quasi-total est entré en vigueur dans l’archipel où seulement 18 cas ont été recensés.
Avec AFP.