Muneiko Haocas, première femme à la tête du Mouvement Nationaliste Indépendantiste et Souverainiste de Nouvelle-Calédonie

Muneiko Haocas, première femme à la tête du Mouvement Nationaliste Indépendantiste et Souverainiste de Nouvelle-Calédonie

© Mouvement Nationaliste Indépendantiste Souverainiste

A l’issue d’une assemblée générale du parti qui s’est tenue ce samedi 25 juillet à Boulari, Muneiko Haocas, jeune femme de 30 ans, prend la tête du Mouvement Nationaliste Indépendantiste et Souverainiste (MNIS). Le parti né au lendemain du premier référendum en 2018, a élu Muneiko Haocas comme nouvelle présidente à la suite de Luther Voudjo et mise sur une union en dehors du FLNKS.

Créé à l’issue du premier référendum du 4 novembre 2018, ce mouvement politique se revendique de la jeunesse calédonienne, qui n’a pas connu les événements, mais qui milite pour l’indépendance de la Nouvelle-Calédonie, dans l’optique d’améliorer les conditions de vie et réduire les inégalités sociales de la société kanak. En ligne de mire, renforcer l’ancrage de ce jeune parti sur l’échiquier politique calédonien, et œuvrer dans la campagne référendaire du 4 octobre 2020.

L’AG a également permis de dresser le bilan d’un an et demi d’existence du parti. Le fil conducteur de son action demeure le même : proposer une alternative indépendantiste au FLNKS et un oui nationaliste affirmé en s’appuyant sur des alliances solides et légitimes. «Une plate-forme nationaliste va bientôt être créée avec le parti travailliste et l’ensemble de la mouvance indépendantiste qui n’est pas inclus dans le Front.»

[Assemblée Générale MNIS 2020 ]
– Nouvelle Présidence, avec Madame Muneiko Haocas,
– Engagement mouvement nationaliste, Référendaire pour le oui,
– Restructuration des conseils locaux,

Publiée par Mouvement Nationaliste Indépendantiste Souverainiste sur Samedi 25 juillet 2020

Contactée par Outremers360, Muneiko Haocas développe le projet du MNIS : « Il est temps pour la Nouvelle-Calédonie et pour le pays et ses habitants de passer à une nouvelle ère, celle de l’interculturalité. La bipolarité et les clivages politiques qui existent doivent faire partie du passé, aujourd’hui, on doit avancer vers un pays, une nation, unie et solidaire autour de cette interculturalité ».
Au sujet du sentiment nationaliste, elle ajoute : « Le nationalisme doit s’éveiller en chacun de nous, car il est présent, car on est là pour notre pays. Le nationalisme qui sommeille en chacun de nous doit s’éveiller, car on a un pays meilleur à laisser à nos enfants, c’est de notre responsabilité ».

Par Damien Chaillot