©Préfecture de Martinique
Près de 300 propositions ont été formulées par les Martiniquais dans le cadre des Assises des Outre-mer a annoncé le préfet Franck Robine, à l’issue d’une réunion de synthèse des travaux menés en Martinique, qui s’est tenue mardi après-midi.
Les Assises des Outre-mer, grande consultation par internet et dans les territoires ultramarins pour « construire les Outre-mer de demain », ont été lancées début octobre 2017. Promesse de campagne d’Emmanuel Macron et portées par la ministre des Outre-mer, elles doivent aboutir à un Livre bleu outre-mer, synthèse de l’ensemble des travaux prévue au printemps 2018. Lancée en Martinique le 4 novembre par le Premier ministre Edouard Philippe, cette « phase locale des Assises » a mobilisé 3 500 personnes lors de 200 réunions d’ateliers qui se sont tenues jusqu’au mois de mars 2018, selon le préfet de Martinique.
« Les Martiniquais ont été au rendez-vous des Assises (…) puisqu’ils ont été les plus nombreux à participer aux réunions et notamment à répondre à la consultation numérique qui intéressait l’ensemble des Outre-mer » (en nombre de visiteurs et en nombre de répondants sur le site internet dédié aux Assises), a précisé Franck Robine. Les 300 propositions s’articulent autour de quatre thèmes: la création d’un « nouveau cadre réglementaire pour relancer l’économie, l’investissement dans les secteurs porteurs, l’amélioration du bien-être de la population et l’amélioration de l’attractivité et de l’accessibilité de l’île ».
@prefet972 et le président du conseil exécutif de la Martinique, Alfred Marie-Jeanne, ont présenté la synthèse territoriale des Assises en Martinique aux parlementaires, élus locaux, présidents de chambres consulaires et représentants professionnels. pic.twitter.com/x09Z0vBhoe
— Préfet972 (@prefet972) 10 avril 2018
Présent à cette réunion de synthèse, Alfred Marie-Jeanne, le président du conseil exécutif de la Collectivité territoriale de Martinique, a souligné que « ce ne sont pas les idées qui nous manquent », ni « les atouts », ni « les projets », ni « la volonté », ni « les compétences », « ce sont les moyens qui nous manquent par ces temps de vaches maigres ».
