Madagascar : Après un premier report, les élections municipales fixées au 27 novembre

Madagascar : Après un premier report, les élections municipales fixées au 27 novembre

©Rijasolo / AFP

Après un premier report, le gouvernement malgache a finalement pris un décret fixant les élections municipales au 27 novembre. 

En tout, 10,3 millions d’électeurs sont appelés à élire les 1700 maires de la Grande Île, ainsi que leurs conseillers municipaux. La liste officielle des candidats sera publiée le 17 septembre et la campagne électorale aura lieu du 6 au 26 novembre, précise RFI Afrique. « Il n’y aura pas de révision spéciale, puisque la révision annuelle de la liste électorale va débuter le 1er décembre », a précisé Thierry Rakotonarivo, vice-président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni). « Mais nous allons faire tout notre possible pour rectifier les erreurs qui ont été observées lors des élections législatives en mai dernier ».

Pour l’heure, le montant du budget pour ce scrutin n’est pas encore connu, mais pour la Ceni, ce budget est un facteur clé à la réussite des municipales. « La référence, c’est le crédit qu’on a utilisé lors des élections législatives », a estimé Thierry Rakotonarivo, « soit environ 40 milliards d’ariary » dont 4 millions de dollars provenaient d’une aide internationale. « On va essayer de réduire ce budget-là, puisque cette fois, nous n’aurons plus d’aide internationale. Ce sera uniquement sur le budget de l’État. Cela ne va pas dépasser les 30 milliards. Il va falloir se serrer la ceinture car ce n’est pas une mais deux élections en une que l’on organise », municipale et communale.

Le mandat des maires expirant fin septembre, le gouvernement devrait logiquement le proroger par loi organique ou par ordonnance, jusqu’à la prise de fonction des nouvelles équipes, précise encore RFI Afrique. Les résultats devraient quant à eux être connus en janvier 2020. Pour rappel, les élections municipales qui devaient initialement avoir lieu le 28 octobre, ont été reportées en raison de la révision de la liste électorale, largement critiquée lors des présidentielles et des législatives, et l’actualisation des données au niveau des communes. Une décision qui avait été vivement critiquée par l’opposition malgache.