Loi énergie climat : Le député Gabriel Serville demande « à ce que les territoires d’Outre-mer soient érigés en laboratoires d’excellences en matière de croissante verte »

Loi énergie climat : Le député Gabriel Serville demande « à ce que les territoires d’Outre-mer soient érigés en laboratoires d’excellences en matière de croissante verte »

©Parc amazonien de Guyane

Selon le député de Guyane Gabriel Serville (GDR), la Loi énergie climat est « la parfaite occasion de faire des territoires d’Outre-mer, en avance en matière de transition énergétique, de véritables laboratoires d’excellence en la matière », a-t-il déclaré, ce jeudi 27 juin, lors des débats relatifs à cette loi à l’Assemblée nationale. 

« La Guyane et ses 8 millions d’hectares de forêt amazonienne constitue un formidable puit carbone et doit être identifié pour son rôle fondamental », poursuit-il, en appelant à « préserver cet espace tout en offrant aux populations locales des solutions de développement endogènes et durables ». Le bassin amazonien, qui absorbe environ 25% du carbone par an, « souffre cruellement du réchauffement climatique et de la pression anthropique », en d’autres termes, de l’orpaillage illégal, « qui n’en finit pas de ravager la forêt tout en mettant en péril les populations locales ». Sur ce sujet, le député a annoncé le dépôt dans les prochains jours d’une demande de commission d’enquête parlementaire sur la lutte contre l’orpaillage illégal en Guyane et l’empoissonnement des populations de l’intérieur.

« Ce texte qui comporte quelques belles intentions souffre encore de faiblesses » a également déclaré Gabriel Serville, « c’est justement le cas pour les Outre-mer ». Sur ce projet de Loi énergie climat, le député de Guyane défend par ailleurs deux amendements relatifs aux Outre-mer : le premier demande à ce qu’un des membres au moins du Haut Conseil sur le Climat soit nommé en raison de ses compétences en matière de climatologie tropicale et ultramarine et le second propose qu’une partie du rapport de ce Haut Conseil soit dédiés aux conséquences du changement climatique dans les territoires d’Outre-mer.