Les élections au Congrès de la Nouvelle-Calédonie se dessinent

Les élections au Congrès de la Nouvelle-Calédonie se dessinent

©DR

Le mercredi 19 juillet aura lieu le renouvellement du Congrès de la Nouvelle-Calédonie. Les élus éliront le nouveau Président de l’institution calédonienne, ainsi que ses Vice-présidents, ses secrétaires, ses questeurs et ses différentes commissions, dont la Commission permanente. L’actuel Président du Congrès Thierry Santa est candidat à sa succession.

Elu pour la première fois à la tête du Congrès en 2015, Thierry Santa (Rassemblement – Les Républicains) a été réélu en 2016 et brigue donc un troisième mandat. Il est vraisemblablement le favori puisque les voix loyalistes (non-indépendantistes) sont plus nombreuses (29 contre 25 indépendantistes). Néanmoins, la dissidente Sonia Backès, ancienne candidate aux Législatives, pourrait  constituer son groupe avec Harold Martin (également ancien candidat) et Grégoire Bernut, entre autres. A 6 membres, Sonia Backès et son groupe pourraient présenter un candidat et faire gagner le candidat indépendantiste, Roch Wamytan, si toutefois le candidat dissident de Sonia Backès se maintient jusqu’au 3ème tour.

Le Congrès de la Nouvelle-Calédonie est composé de 54 membres et 4 groupes politiques: UC-FLNKS et Nationalistes (15 membres), l’UNI (9 membres), Calédonie Ensemble (16 membres), Les Républicains (10 membres) et enfin, quatre membres non inscrits: Basile Citré et trois ancien UCF. A noter que les départs de Sonia Backès, Harold Martin, Grégoire Bernut et d’autres élus loyalistes Les Républicains vont chambouler les rapports de force au Congrès, notamment du côté non-indépendantiste. De leur côté, Gaël Yanno et Gil Brial, anciens candidats aux Législatives et membres de la plate-forme loyaliste (avec Calédonie Ensemble et Les Républicains), devraient rejoindre les rangs Les Républicains.

Après les élections du Congrès de la Nouvelle-Calédonie arrivera l’ élection du gouvernement calédonien. En effet, l’exécutif calédonien n’est pas nommé mais élu par le Congrès, ce qui permet à chaque groupe d’y faire siéger un membre. Cette élection aurait dû se faire un mois après celle de Philippe Dunoyer en tant que député de la 1ère circonscription, mais un recours déposé par Manuel Millar a eu pour conséquence de retarder cette élection.

Avec Les Nouvelles Calédoniennes.