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Le parti de la majorité présidentielle fait une entrée modérée dans des territoires ultramarins qui connaissent de manière historique un ancrage bipartisan. Sur les 11 candidats investis par la REM, seuls 5 se qualifient pour le second tour.
Ce sont dans les collectivités ultramarines de l’Atlantique que la République en Marche réalise de bons résultats. En Guadeloupe, Olivier Serva, pourtant critiqué pour d’anciens propos homophobes qu’il affirme regretter, est arrivé en tête dans la 1ère circonscription, mais Diane Perran est en seconde position dans la 2e. La candidate REM de Saint-Barthélémy/Saint-Martin Inès Bouchaut-Choisy est elle aussi au second tour, mais derrière une candidate LR. C’est en Guyane, que les deux candidats REM ont réussi le plus brillamment à passer le premier tour (le jeune Lenaïck Adam, 25 ans est en tête dans la 2e circonscription, et la cheffe d’entreprise Joëlle Prévot-Madère est au coude-à -coude avec le député sortant PS Gabrielle Serville dans la 1ere).
Les candidats République en Marche en Outre-mer qualifiés pour le second tour :
En revanche, la « vague REM » a eu moins de succès à la Martinique. Les deux candidats investis par le jeune parti ont été éliminés dès le premier tour. A La Réunion, trois des quatre candidates REM ont aussi été éliminées: seule est encore en course Monique Orphé, ancienne députée PS, arrivée en tête dans la 6e. L’ancienne ministre des Outre-mer Ericka Bareigts (PS), reconnue comme « Macron-compatible » et qui n’avait pas de candidat En Marche en face d’elle, est quant à elle arrivée en tête du premier tour dans la 1ere circonscription de La Réunion. Toujours à La Réunion, Thierry Robert, MoDem mais non investi par En Marche, est aussi en ballottage favorable dans la 7e.
De son côté, la ministre des Outre-mer Annick Girardin, non investie par En marche, mais soutenue par le parti présidentiel, est en difficulté à Saint-Pierre et Miquelon, ou elle est arrivée à égalité avec le candidat d’Archipel Demain, Stéphane Lenormand.
Avec AFP