© Monique Orphé Facebook
Le 6 avril dernier, le Secrétaire national du Parti Socialiste Jean-Christophe Cambadélis a saisi la commission nationale des conflits pour statuer sur le sort des élus ayant parrainé Emmanuel Macron. En Outre-mer, la députée de la Réunion Monique Orphé qui est dans ce cas, dit maintenir sa candidature aux législatives 2017.
En Outre-mer, trois parlementaires socialistes ou apparentés ont parrainé le candidat d’En Marche Emmanuel Macron. Il s’agit des sénateurs de Guadeloupe, Jacques Cornano et Jacques Gillot ainsi que la députée de la Réunion Monique Orphé. « La commission des conflits a acté de retirer l’investiture d’élus et de cadres qui ont parrainé Emmanuel Macron ou adhéré à En Marche. Ce sont des personnes qui auront très probablement des candidats socialistes ou partenaires du parti face à elles aux élections législatives » a affirmé Corinne Narrasinguin, porte-parole du Parti Socialiste à Outremers 360. Une mesure qui pourrait concerner la députée de la Réunion, Monique Orphé.
Point presse de Corinne Narassiguin à l’issue… par PartiSocialiste
Joint par la rédaction, la députée de la Réunion indique être au courant de la décision du Bureau national mais affirme n’avoir reçu pour le moment aucune décision validée et officielle de la Commission Nationale des conflits. Monique Orphé explique avoir fait un choix de « raison et de responsabilité ». « Le contenu du programme d’Emmanuel Macron me semble mieux correspondre aux attentes des Réunionnais.C’est vraiment sur un projet que j’ai décidé de soutenir le candidat d’En Marche. De plus, pour être en cohérence avec moi-même, j’ai choisi de le parrainer pour mieux porter son programme et qu’on empêche d’avoir le choix d’un second tour Marine Le Pen/François Fillon. A mon sens, il fallait barrage à la montée du Front National à la Réunion ». La député de la 6ème circonscription de la Réunion, qui avait reçu l’investiture PS en fin d’année, a également sollicité l’investiture du mouvement d’En Marche. Une demande restée sans réponse, précise Monique Orphé.
Monique Orphé a par ailleurs indiqué qu’elle irait jusqu’au bout de sa candidature. « Avec ou sans investiture, je reste candidate dans ma circonscription. J’estime avoir eu un bon bilan et j’ai encore de nombreuses choses à porter ».
La commission nationale des conflits du parti se réserve encore du temps pour décider d’une suspension ou d’une exclusion du parti de ces élus-candidats. « La commission nationale des conflits reste maître de son calendrier et il y a de nombreux de cas à étudier puisque cette procédure concerne également les militants partis faire campagne pour Emmanuel Macron » poursuit Corinne Narrasinguin.
