©Radio 1 Tahiti
La course aux législatives des 11 et 18 juin 2017 est lancée. En Polynésie française, huit membres du parti Rassemblement pour une majorité autonomiste (RMA) du Président de la Polynésie française Edouard Fritch, ont déjà déposé leur candidature.
Divisée en trois circonscriptions, la Polynésie française connait déjà huit noms susceptibles de concourir aux élections législatives de 2017, en aval de l’élection présidentielle. Tous font partie de la formation politique gouvernementale et sont, pour l’heure, les seuls candidats à s’être fait connaitre.
Dans la première circonscription, qui comprend les communes de Arue, Papeete, Pirae, Moorea-Maiao, des Tuamotu-Gambier et des Marquises, on retrouve l’actuelle députée et favorite grâce à un bon bilan, Maina Sage. On retrouve également René Temeharo, ancien ministre et actuel président du Centre polynésien de gestion et de formation et Heimana Garbet, chef du bureau Permis de construire à la mairie de Papeete. Ce dernier est le moins connu du grand public.
Maina Sage, actuelle députée, est l’une des grande favorite des prochaines législatives en Polynésie française ©AFP.COM
Dans la deuxième circonscription, le parti au pouvoir devra choisir entre les candidatures de Nicole Sanquer, ministre de l’Education et Teriitahi Tepuaraurii, adjointe au maire de la commune de Paea, l’indétronable Jacquie Graffe. Cette circonscription rassemble les communes de Hitiaa o te Ra, Mahina, Paea, Papara, Taiarapu-Est, Taiarapu-Ouest, Teva i Uta et les communes de l’archipel des Australes.
Nicole Sanquer, ministre polynésienne de l’Education, pourrait elle aussi tirer son épingle du jeu ©Tahitinews
Dans la troisième circonscription, qui comprend les deux grosses communes de Faaa et de Punaauia ainsi que les Îles-sous-le-vent (Huahine, Raiatea, Tahaa, Bora Bora et Maupiti), Teva Rohfritsch, actuel ministre de l’Economie bleue se lance dans la course aux côté des candidatures de Patrick Howell, ministre de la Santé, et Luc Faatau, chargé de mission au Tahiti Nui Aménagement et Développement (TNAD).
Le ministre de l’Economie bleue, Teva Rohfritsch, est lui aussi bien placé pour emporter l’investiture de son parti ©Cédric Valax / Radio 1 Tahiti
Radio 1 Tahiti précise que les candidatures au sein du Tapura Huiraatira (Rassemblement pour une majorité autonomiste – RMA) sont désormais closes. Le parti choisira les trois candidatures finales mi-août. Pour l’heure, les deux autres grands partis polynésiens n’ont pas encore fait valoir de candidatures, il s’agit des partis Tahoeraa Huiraatira de Gaston Flosse et des souverainistes de l’Union pour la démocratie (ou Tavini Huiraatira).
