Le Premier Ministre haïtien Paul Evans serait sur le départ selon la presse haïtienne

Le Premier Ministre haïtien Paul Evans serait sur le départ selon la presse haïtienne

À la recherche d’un consensus pour une sortie de crise, les présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat haïtiens et Michel Martelly ont élaboré un calendrier de sortie de crise. Parmi les points abordés, la démission du premier ministre haïtien Paul Evans

Le Premier Ministre haïtien, Paul Evans, serait sur le point de départ selon la presse haïtienne. Une démission qui serait l’une des conditions de l’accord de crise en cours de négociations entre le président haïtien Michel Martelly et les deux présidents du parlement haïtien Jocelerme Privert et Cholzer Chancy. Pour faciliter la formation d’un gouvernement de transition après le départ de Michel Martelly le 7 février prochain, les trois hommes ont établi un calendrier de sortie selon le journal Le Nouvelliste. Selon ce document, l’Assemblée Nationale ainsi que le Sénat doivent désigner un nouveau premier ministre ce mardi 2 février avant l’installation d’un nouveau gouvernement de transition prévue le 4 février. À cette même date, un nouveau Conseil Electoral Provisoire devrait également être institué. Interrogé par la radio locale Magik 9, le président du Sénat a présenté le rôle de ce gouvernement de transition .« Ce gouvernement aura pour responsabilité de favoriser la stabilité et créer un climat propice à la poursuite du processus électoral avec pour ultime de doter le pays d’un nouveau président légitime, élu démocratiquement », a-t-il déclaré.

Michel Martelly « disposé à quitter le pouvoir »

Le président du Sénat a également assuré que l’actuel président haïtien « est pleinement disposé à partir le  7 février , date correspondant à la fin de son quinquennat. » Une annonce qui ne fait pas faiblir la mobilisation de l’opposition pour le départ du président sortant. Ce dernier, à l’instar de la table de mobilisation du G8 et la Fanmi Lavalas qui appellent à une mobilisation spontanée les samedi 6 et dimanche 7 février prochain, au cas où le président Michel Martelly refuserait de quitter le pouvoir. Ils ont également critiqué lors d’une conférence de presse le 1er février dernier, les démarches entreprises par l’exécutif et les président des deux chambres du parlement pour une sortie de crise.