Le Numérique au cœur de la Relance en Outre-mer, une émission qui permet d’aborder de larges espaces, économie, ouverture au monde, aménagement du territoire, fractures sociales, projets de sociétés, rôle de la puissance publique.
Pour cette émission, Luc Laventure a reçu Betty Fausta, Fondatrice de l’entreprise IPEOS et Présidente de Guadeloupe Tech, Diana Perran, Vice-présidente de la Région Guadeloupe, Pascal Thiaw-Kine, PDG du groupe Excellence, Hervé Tonnaire, Directeur Outre-mer de la Banque des Territoires ou encore, Édouard Fritch, président de la Polynésie, et Jocelyn Ho Tin Noé, conseiller territorial de Guyane.
« Un euro investi dans le numérique, c’est au moins 8 euros rapportés sur le territoire » a introduit Betty Fausta, pour souligner les opportunités de ce secteur en plein développement en Outre-mer. « Le numérique doit être un moyen de développement » a ajouté le président polynésien, citant entre autres problématiques liées à ce territoire insulaire : l’éducation, la création d’emplois, l’ouverture à l’étranger, la santé ou encore, l’administration. Le numérique « c’est faciliter la vie de nos concitoyens », souligne-t-il. « Le numérique concourt au rayonnement, à l’aménagement et au rééquilibrage d’un territoire » renchérit Diana Perran, qui insiste également sur « un enjeu majeur d’égalité des chances ».
« Il faut des infrastructures » constate de son côté Hervé Tonnaire, et des infrastructures cohérentes avec les usages. « L’accès au numérique est une vraie donnée » mettant en avant « des inégalités » en période de confinement notamment, et « le numérique peut être un puissant facteur d’égalité », selon le Directeur Outre-mer de la Banque des Territoires. Pour Jocelyn Ho Tin Noé, le numérique permet de « rebâtir un développement économique » des Antilles-Guyane, où le numérique doit être utilisé comme « facteur majeur de mutualisation », et plus généralement des territoires. « Il faut que les trois territoires soient unifiés », insiste-t-il.
« Nous faisons le constat que nous avons des problématiques similaires », analyse Pascal Thiaw-Kine. « La dimension ultramarine qui nous enferme dans nos problématiques doit nous amener à être beaucoup plus ouverts et à réfléchir à comment on peut établir à de nouvelles règles qui peuvent permettre à nos territoires de mieux s’épanouir, de se prendre en main ».