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Alors qu’il avait décidé, début juin, de quitter les négociations économiques, sociales et fiscales organisées par le gouvernement de la Polynésie française, le Medef polynésien y fait son retour, s’estimant satisfait que ses attentes aient été entendues.
Le 6 juin dernier, le Medef de Polynésie française annonçait sa décision de quitter les réunions de travail économiques, sociales et fiscales organisées par la gouvernement polynésien sur fond de désaccords avec celui-ci. En cause ? Le redressement des avantages en nature des salariés, l’absence de dialogue dans la réforme de la Protection sociale généralisée et la présence aux réunions de Cyril Le Gayic, ancien secrétaire général de la CSIP (syndicat local) et lourdement condamné dans une affaire d’emplois fictifs.
Mais depuis, l’organisation patronale a décidé de reprendre le chemin des réunions de négociations avec le gouvernement, dès le mercredi 15 juin. Par voie de communiqué, le Medef polynésien explique avoir pu « alerter le président du Pays sur les conséquences chiffrées des redressements relatifs aux avantages en nature consentis par la CPS sur les cinq dernières années, sur les difficultés de financement qui impactent grand nombre d’entreprises polynésiennes et par voie de conséquence, leurs comités d’entreprise ayant bénéficié de ces avantages en nature (arbres de Noël, repas de fin d’année, cantines) et leurs salariés (complémentaires santé, retraites complémentaires)« .
Cette rencontre, à laquelle participait également la Confédération des Grandes, Petites et Moyennes entreprises de Polynésie française (CGPME), a permis d’échanger sur « la réforme de la PSG et le nécessaire travail à poursuivre rapidement et en commun pour faire face à ses enjeux et ce dans un esprit courageux et de responsabilité partagée« . Pour l’heure, le Medef reprend « sa participation aux réunions du gouvernement et sa contribution active aux travaux en cours pour la conduite de tout projet de développement nécessaire au renouveau économique de notre Pays« .