©Xavier Leoty
Lors de l’examen dans l’hémicycle de la proposition de loi relative à la lutte contre la haine sur internet, le député de Charente-Maritime Raphael Gérard (LREM) « a exigé que des acteurs ultramarins soient intégrés dans la composition » du futur « Observatoire de la haine en ligne pour prendre en compte les spécificités linguistiques et culturelles propres à chaque espace océanique ».
La création de cet Observatoire de la haine en ligne entre dans le cadre de l’adoption par les députés de la loi relative à la lutte contre la haine sur internet. « En associant les associations de lutte contre les discriminations, les acteurs du numérique, les laboratoires de recherche et les personnalités qualifiées de la société civile engagés sur dans ce beau combat, l’Observatoire de la haine en ligne permettra d’analyser précisément les phénomènes favorisant la prolifération des contenus haineux sur internet et accompagnera le régulateur dans son travail de contrôle et de proposition, en lien avec les plateformes », a salué le député dans un communiqué.
#PPLCyberHaine Je suis intervenu dans l’hémicycle pour exiger des acteurs associatifs et des chercheurs ultramarins soient intégrés à la composition du futur Observatoire. La haine sur internet doit être combattue, qu’elle s’exprime en créole, en français ou shimaoré. #OutreMer pic.twitter.com/8sKUGBMEwY
— Raphaël Gérard (@RaphaelGerard17) 5 juillet 2019
Pour le député, l’introduction d’acteur ultramarins dans cet Observatoire serait « une parfaite illustration du « réflexe Outre-mer » : la représentation nationale doit s’assurer que dans le déploiement de chaque politique publique de l’État tienne bien compte du principe de différenciation et des réalités de l’ensemble des territoires de l’Archipel France ».