© PhillipeCouillard Twitter
La France et le Québec, par l’intermédiaire de Manuel Valls et de son homologue québécois Philippe Couillard, ont signé une entente de coopération maritime. Un accord qui va permettre le développement économique de Saint-Pierre-et- Miquelon, selon Annick Girardin.
« On a créé aujourd’hui un institut franco-québécois de la mer. C’est la mise en commun de ressources scientifiques et économiques », a expliqué la ministre de la Fonction publique Annick Girardin, originaire de l’archipel. Cet institut maritime est situé à Rimouski, ville située à 250 kilomètres au nord-est de Québec. « Il s’agit de voir également comment ce partenariat peut toucher Saint-Pierre-et-Miquelon », a-t-elle ajouté, précisant que seraient définis d’ici « quelques semaines » les premiers sujets 2017 de l’institut, notamment le développement à St-Pierre-et-Miquelon du « quai en eaux profondes pour le transformer en quai d’accueil pour les paquebots ».
Accord signé avec la ministre @stpierre_ch : la France et le Québec dynamisent leur
coopération en matière de #FonctionPublique ! pic.twitter.com/DixYwluNiZ— Annick Girardin (@AnnickGirardin) 14 octobre 2016
Depuis plusieurs années,l’archipel souhaite devenir un lieu de passage pour les croisiéristes, estimés à 12 000 en moyenne, chaque année entre septembre et juin. Des travaux devraient débuter en 2017 pour accueillir les paquebots vers 2019-2020, selon Mme Girardin. A terme, l’idée d’un hub maritime du transbordement est en germe, explique l’actuel député de l’archipel Stéphane Claireaux (Radicaux de gauche). Il s’agirait pour Saint-Pierre et Miquelon de devenir « un port avancé » pour Halifax, Québec ou Montréal, qui ne peuvent accueillir les grands porte-containers.
Avec AFP