Dans son allocution du 14 juin, le président de la République Emmanuel Macron a déroulé les prémices d’un « nouveau chemin », égrenant à la fois « la reconstruction d’une économie forte, écologique, souveraine et solidaire », la nécessité d’une décentralisation mais aussi d’une « accélération de la stratégie maritime ». Des mots qui n’ont pas échappé aux acteurs du monde maritime.
« Il nous faut créer des emplois de demain par la reconstruction écologique qui réconcilie production et climat avec un plan de modernisation du pays. Cela passera aussi par l’accélération de notre stratégie maritime. Nous qui sommes la deuxième puissance océanique mondiale (…) », a déclaré Emmanuel Macron dans son discours du 14 juin. Interrogé par la rédaction d’Outremes360, le Cluster Maritime Français, représentant la filière maritime et les acteurs des différents secteurs qui la compose, a réagi à cette annonce.
« Lors de sa venue aux Assises de l’économie de la mer qui se sont déroulées à Montpellier en décembre dernier, dans une intervention mémorable, le Président de la République avait clairement montré toute l’importance qu’il attache aux enjeux du maritime français. Il avait indiqué sa volonté d’amplifier fortement la stratégie maritime de notre Pays. Le Cluster Maritime Français et ses partenaires y travaillent étroitement avec l’exécutif depuis le début du quinquennat. Le Président de la République est convaincu que le développement de notre économie bleue et la stratégie maritime de la France constituent des outils de relance et de souveraineté primordiaux. La meilleure preuve est que, dans un discours qui visait à annoncer une large reprise des activités économiques, le Président de la République a mis en avant une accélération du maritime, c’est extrêmement important pour notre filière », affirme le Président du Cluster Maritime Français (CMF), Frédéric Moncany de Saint-Aignan.
Alexandre Luczkiewicz, Responsable des relations et actions Outre-mer du CMF, ajoute « depuis plusieurs semaines, dans ce contexte, nous sommes au travail avec les administrations et les ministères pour aider à la relance de l’activité croisière, et le soutien aux activités économiques maritimes essentielles pour les territoires au travers des propositions formulées par les clusters maritimes ultramarins (Saint-Pierre et Miquelon, Martinique, Guadeloupe, Guyane, La Réunion, Nouvelle-Calédonie et Polynésie française) ».
