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Le préfet de La Réunion a annoncé mardi avoir obtenu le lancement d’une procédure accélérée pour la reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle après le passage de la tempête tropicale Berguitta jeudi dernier.
Amaury de Saint-Quentin a fait cette annonce lors d’une rencontre avec les maires des communes du sud ainsi que ceux des communes de Saint-Leu (ouest), Saint-Benoît (est) et Sainte-Rose (est). Ce sont ces zones qui ont été le plus touchées par le passage de la tempête. « En complément de ce processus (de reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle) j’ai mobilisé le fonds de secours outre-mer », a indiqué le préfet.
Le processus de reconnaissance de calamité agricole sera aussi lancé pour permettre l’indemnisation des agriculteurs touchés. Le délai de la procédure devrait cependant être plus long, a précisé Amaury de Saint-Quentin. La chambre d’agriculture vient de chiffrer les dégâts du secteur agricole à 16 millions d’euros.
Les pluies diluviennes qui se sont abattues sur le sud, le sud-ouest et une partie de l’est de l’île, ont provoqué la crue impressionnante de plusieurs cours d’eau entraînant des inondations et des coulées de boue. Alors que le réseau routier a été fortement impacté, un arrêté de péril imminent a été pris pour la destruction d’un total de 58 maisons dans les communes sudistes du Tampon, de la Petite-Île et de Saint-Pierre. Le maire de cette ville, Michel Fontaine, estime que Berguitta a provoqué dans sa commune entre 12 et 14 millions de dégâts.
#Berguitta réunion à St-Pierre avec les élus concernés pour engager une procédure accélérée de demande de reconnaissance de catastrophe naturelle. pic.twitter.com/6Ibonhco4J
— Préfet de La Réunion (@Prefet974) 23 janvier 2018