La Réunion : Les parlementaires Lorion, Naillet et Malet demandent une baisse de charges sociales les TPE et PME du BTP

La Réunion : Les parlementaires Lorion, Naillet et Malet demandent une baisse de charges sociales les TPE et PME du BTP

Dans un courrier adressé au ministre des Outre-mer, les députés David Lorion et Philippe Naillet, ainsi que la sénatrice Viviane Malet demandent à Sébastien Lecornu « de soutenir massivement par une baisse de charges sociales les TPE et PME de notre secteur du Bâtiment et des Travaux publics réunionnais ».

Dans le contexte de crise sanitaire, économique, et sociale actuel, les mesures de soutien et de relance sont indispensables, écrivent les parlementaires. A ce titre, les entreprises de construction de La Réunion doivent être tout particulièrement soutenues pour faire face aux difficultés présentes mais aussi pour leur assurer sur les deux prochaines années une possibilité de rebond de leurs activités.

Une baisse des charges sociales et des dispositions propres à renforcer les carnets de commande constituent donc deux outils indispensables. Ils proposent que dans le cadre des futurs examens budgétaires des PLF et PLFSS 2021, il soit prévu : l’exonération et l’annulation de 6 mois de charges sociales patronales sur 2020 dans le cadre des mesures de soutien Covid-19 ; et l’inscription des entreprises de construction et de travaux publics (- de 50 M€ de CA) dans le secteur de compétitivité renforcée LODEOM pour les années 2021 et 2022, au titre de la compensation CICE de 2019 et du plan de relance.

Il faut accompagner ces entreprises pour qu’elles puissent répondre aux enjeux de la construction de logements, de la modernisation de leurs compétences et de leur aptitude à assurer la transition écologique des bâtiments, anciens comme neufs. L’exigence de sauvegarde de l’emploi et de réponse aux besoins de logement des réunionnais est à ce prix. « Ce secteur représente plus de 15 000 emplois, nous pouvons en créer 5 000 de plus à condition d’avoir une ambition pour La Réunion et de croire en nos entrepreneurs » déclare David Lorion.