©Présidence de la Polynésie française
Le ministre de la Culture et de l’Environnement en Polynésie, Heremoana Maamaatuaiahutapu, a représenté la Collectivité, au huitième sommet du « Pacific Islands Leaders Meeting » (PALM 8), les 18 et 19 mai derniers, à Iwaki, ville de la préfecture de Fukushima au Japon. Il s’agissait pour la Polynésie française de sa première participation.
Co-présidé par le Premier ministre japonais, Shinzo Abe, et le Premier ministre des îles Samoa, Tuilaepa Sailele Malielegaoi, en sa qualité de président du Forum des îles du Pacifique, ce sommet a pour but « d’échanger sur la collaboration et les défis auxquels la région Pacifique est confrontée ». « Lors de cette huitième édition, les dirigeants du Forum des îles du Pacifique et Shinzo Abe se sont engagés à agir en matière de changement climatique et de gestion durable de l’océan Pacifique », a-t-on appris dans un communiqué de la Présidence polynésienne. « Le Président du Forum a, par ailleurs, souligné l’importance du devoir de responsabilité collectif de cette région, et de ses atouts afin de la préserver ».
Lors de ce sommet, « les sujets de la gouvernance et de la gestion durable de l’océan Pacifique, y compris la pêche, la protection et la préservation du milieu marin ont été largement évoqués ». « Les dirigeants ont salué le soutien appuyé du Japon sur les enjeux du changement climatique et ont salué la participation financière du gouvernement japonais pour la mise en place du « Pacific Climate Change Centre » (PCCC), actuellement en construction à Apia, aux Samoa ». Les Chefs d’Etats et territoires du Pacifique ont également « souligné l’importance d’un ordre maritime libre, ouvert et durable fondé sur la primauté du droit dans le Pacifique et ont reconnu qu’il contribuera à la paix, à la stabilité, à la résilience et à la prospérité de la région » et « l’engagement du Japon à renforcer son soutien dans la région, notamment au titre de sa « stratégie libre et ouverte de l’Indo-Pacifique » ».
Le Premier ministre japonais a, en outre, « confirmé la participation financière de son gouvernement à hauteur de 55 milliards de Yens (50 milliards Fcfp, 420 millions d’euros), pour des programmes de coopération dans les Pays Insulaires du Pacifique pour les trois années à venir ». Il s’est également engagé à former entre 4 000 à 5 000 personnes durant la même période dans des domaines « identifiés par les dirigeants » : la résilience aux changements climatiques et aux catastrophes naturelles, mais également la gestion durable de l’océan, en incluant la pêche et la conservation de l’environnement marin. « Le développement des ressources humaines, à travers la formation professionnelle, est également au cœur de ce programme », conclut la Présidence de la Polynésie. La Nouvelle-Calédonie a également participé à ce sommet afin de défendre « l’axe indo-pacifique » qu’Emmanuel Macron avait développé lors de sa visite dans l’archipel.