Lundi 10 octobre, la Nouvelle-Calédonie a obtenu son siège au comité régional du Pacifique occidental de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). L’annonce a été faite lors de l’ouverture de la soixante-septième session du comité régional de l’OMS, qui se tient à Manille (Philippines) jusqu’au 14 octobre.
Valentine Eurisouké, membre du gouvernement en charge notamment de la santé, a donc officiellement siégé aux côtés des autres représentants, et notamment de la délégation française, au sein de l’organisation dont les échanges en matière de politiques de santé sont essentiels au développement de la région, rapporte le gouvernement calédonien sur son site. Cette nouvelle intégration est l’aboutissement des démarches engagées par le président du gouvernement calédonien Philippe Germain et le membre du gouvernement en charge de la santé. Ces démarches ont été faites auprès du Premier ministre, Manuel Valls, pour faire aboutir cette candidature dont l’initiative avait été annoncée dans la déclaration de politique générale de Philippe Germain.
« Cette admission permet d’offrir à la Nouvelle-Calédonie un réseau beaucoup plus élargi en matière de coopération technique et d’économie de la santé, et cela va bien au-delà de ce secteur », souligne Valentine Eurisouké. « Cette décision marque la reconnaissance par l’ensemble des pays du Pacifique, de la pleine appartenance de la Nouvelle-Calédonie à la région, non plus uniquement sur un simple plan géographique, mais aussi politique et économique ».
Représentations régionales de l’OMS
Outre son siège basé à Genève, l’organisation mondiale de la santé dispose de six bureaux régionaux. Ainsi, celui du Pacifique occidental, situé à Manille, aux Philippines, représente l’OMS en Asie-Pacifique. En collaboration avec un large éventail de partenaires de tous les secteurs de la société, l’OMS est impliquée dans cette zone dans diverses activités de santé publique, comme la recherche, le recueil de données, l’évaluation, la sensibilisation et la mobilisation des ressources. Son but est de conduire la réponse régionale aux problèmes de santé publique sur tous les fronts – médicaux, techniques, socio-économiques, culturelles, juridiques et politiques – vers la réalisation de la mission de santé mondiale de l’OMS.