La Nouvelle-Calédonie a « toute sa place au One Planet Summit », assure Annick Girardin

La Nouvelle-Calédonie a « toute sa place au One Planet Summit », assure Annick Girardin

Le président du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie a terminé sa mission à Paris par un entretien avec la ministre des Outre-mer Annick Girardin, ce jeudi après-midi. 

Dans une longue publication postée sur Facebook, Thierry Santa a rendu compte de cet entretien avec la ministre. « Annick Girardin m’a assuré que la Nouvelle-Calédonie avait toute sa place au One Planet Summit organisé par le Président de la République », en avril en Polynésie. La semaine prochaine, ce sera au tour de Wallis et Futuna d’avoir l’assurance de sa participation, tant au One Planet Summit qu’au Sommet France-Océanie.

« L’État suit avec une attention particulière la situation de la SLN et le projet de nouvelle centrale électrique », a-t-il également déclaré. Une situation d’autant plus complexe que la SLN, filiale du groupe Eramet, a enregistré une perte de 83,8 millions d’euros en 2019 et est, pour la première fois depuis 34 ans, passée sous la barre des 50 000 tonnes de nickel produites. De son côté, sa maison-mère a vu son action boursière plonger de 14% après la publication de ses résultats qui enregistrent une perte nette de 184 millions d’euros.

« Dans les prochains jours, l’analyse des deux projets de câble à l’étude par la Nouvelle-Calédonie sera enrichie par les observations de l’État », a poursuivi Thierry Santa. « L’entrée en vigueur de notre référentiel de construction, pour davantage de sécurité et de qualité, en juillet prochain, pourrait bien elle aussi être accompagnée financièrement par l’État ».

Concernant le remboursement de la dette ancienne du RUAMM, « la réflexion de l’État est plutôt positive mais nécessite d’être encore approfondie. L’Agence Française de Développement (AFD) rencontrée hier matin, comme la Caisse des Dépôts lundi, attend une garantie de l’État pour se lancer avec nous dans le sauvetage du RUAMM ». Le gouvernement de Thierry Santa planche actuellement sur un plan de remboursement de la dette de son système de santé. Une dette qui s’élève à 276,54 millions d’euros.

Enfin, « l’Institut National de la Statistique et des Études Économiques (INSEE) rencontré aussi hier matin est toujours mobilisé pour que les Calédoniens disposent au plus vite du numéro calédonien de santé. J’ai demandé à ce que l’INSEE travaille aussi sur un numéro unique d’identification des entreprises, une première pierre essentielle pour bénéficier de tous les outils de la Banque Publique d’Investissement (BPI) France ».