JO de Tokyo: La Nouvelle-Calédonie comme base arrière pour les athlètes français ?

JO de Tokyo: La Nouvelle-Calédonie comme base arrière pour les athlètes français ?

Dans une question écrite au Ministre de la Ville, de la Jeunesse et des Sports Patrick Kanner, le député de la Nouvelle-Calédonie Philippe Gomes propose que le territoire « puisse servir de base arrière d’entrainement et d’acclimatation aux équipes de France ».

« La Nouvelle-Calédonie constituerait une base arrière avancée idéale pour les athlètes français, qui pourraient ainsi être accueillis dans un endroit francophone, sportivement bien équipé, et situé dans un fuseau horaire quasiment identique », propose le député calédonien Philippe Gomes. La Nouvelle-Calédonie a d’ailleurs été « désignée comme base arrière de préparation des athlètes de l’équipe de France » avant les Jeux de Sydney en 2000, ce qui avait à l’époque, hautement contribué au développement des infrastructures sportives du territoire. De cette nouvelle demande résulterait « la nécessité de continuer à faire progresser le nombre et la qualité des infrastructures sportives en Nouvelle-Calédonie ». Il souligne que « les politiques publiques qui sont engagées pour promouvoir et développer l’accès au sport ont efficacement contribué à lutter contre la déshérence et le décrochage scolaire dont souffre une part trop importante de la jeunesse calédonienne » et rappelle « l’engouement populaire suscité par les XVe Jeux du Pacifique en 2015, notamment auprès des jeunes ».

Aujourd’hui, la Nouvelle-Calédonie « rassemble près de 68 000 licenciés » au sein des clubs sportifs, « soit un niveau considérable par rapport à la population du territoire« . Si le député se réjouit de l’amélioration en matière d’offre d’équipements sportifs en Nouvelle-Calédonie, il relève néanmoins « que le ratio d’infrastructures sportives pour 10 000 habitants reste encore très inférieur aux autres territoires français. (…) La promotion du sport doit aujourd’hui bénéficier d’un soutien renforcé de l’État« , poursuit-il. Reste désormais à connaître la réponse du Gouvernement français.