Jeunesse ultramarine : Quelles solutions contre le décrochage scolaire ?

Jeunesse ultramarine : Quelles solutions contre le décrochage scolaire ?

Lors d’un point presse, la ministre de l’Outre-mer a annoncé un “plan jeunesse” pour la rentrée. Dans ce dossier, George Pau Langevin mettra l’accent sur  la lutte contre  le décrochage scolaire et sur la formation.

C’est sur le thème de la jeunesse que la Ministre de l’outre-mer, George Pau Langevin débute la rentrée. Dès le 3 septembre, elle dévoilera son “plan jeunesse”, un dossier qu’Outremers 360 suivra de près. Avec un chômage qui touche près de 6 jeunes sur 10 dans les départements ultramarins, “la lutte contre le décrochage scolaire et la formation” seront les deux fers de lance de ce programme ministériel. Ce plan présentera les différentes mesures pour “éviter l’évaporation” des jeunes lors de leur parcours scolaire. Lors d’une rencontre avec la presse, la ministre a reconnu les faiblesses des précédentes politiques en matière d’emploi pour les jeunes. “On n’a pas assez articulé le passage entre formation et emploi”, a-t-elle déclaré. Des lacunes que le gouvernement entend combler. George Pau Langevin a précisé travailler sur ce plan depuis plusieurs mois, en collaboration avec “les élus locaux” sur les moyens de faciliter l’accès à l’emploi des jeunes dans les territoires d’outre-mer.

L’entrée des jeunes sur le marché du travail, un sujet sur lequel le gouvernement a déjà posé les premiers jalons. Le Ministère de l’Outre-mer a adopté le 22 juillet dernier, une ordonnance relative aux marchés publics. Introduit dans la loi Macron, ce texte prévoit une clause obligatoire d’embauche des jeunes ultramarins de moins de 25 ans pour les entreprises désirant obtenir des marchés publics sur ces territoires. Cette disposition répond à un enjeu essentiel: “faire de la commande publique un levier majeur de l’insertion professionnelle et de valoriser les entreprises employant des jeunes”. Une avancée importante dont s’est félicitée George Pau Langevin en soulignant que “l’économie ultramarine dépend beaucoup de la commande publique”. Un défi de taille pour le ministère de l’Outre-mer qui arrive dans un contexte de baisse de chômage pour les départements ultramarins.