Insécurité routière en Nouvelle-Calédonie: Le gouvernement calédonien durcit les peines

Insécurité routière en Nouvelle-Calédonie: Le gouvernement calédonien durcit les peines

©Ouest-France

Dans le cadre de son plan global de réponse à l’insécurité routière en Nouvelle-Calédonie, le gouvernement calédonien a décidé de relever la durée des suspensions du permis de conduire et de porter le retrait au maximum autorisé (6 mois) dans certains cas.

Les infractions liées au non-respect de la vitesse maximale autorisée, à la conduite sous l’empire d’un état alcoolique ou de stupéfiants seront assorties d’une peine de suspension de permis relevée dans la durée. Pour exemple, la suspension du permis de conduire pour une conduite en état d’ivresse passe à 2 mois au lieu de 15 jours ou 1 mois auparavant, pour un taux d’alcoolémie compris entre 0,40 à à 1,20 g/l. Le gouvernement calédonien a également décidé de relever la durée de suspension de permis à 6 mois, durée maximum autorisée, pour certains cas: cumul des infractions listées ci-dessus,  accident mortel voire corporel causé par un conducteur verbalisé pour l’une de ces infractions, refus de se soumettre aux épreuves de dépistage ou de vérification destinées à établir si la personne conduisait en état alcoolique ou sous l’influence de substances ou plantes classées comme stupéfiants, infractions commises par un conducteur titulaire d’un permis de conduire depuis moins de deux ans.

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« L’idée est de réprimer plus sévèrement les comportements à risques, mais aussi les auteurs d’accidents graves ou mortels, tout en simplifiant la procédure des durées de suspension prononcées », explique Heidi Hénin, chargée de mission sécurité routière au gouvernement. Autrement dit, la suspension de permis sera effective et automatique dès l’infraction constatée. En cas de récidive, c’est à dire si le conducteur fait déjà l’objet d’une suspension pour une infraction liée au non-respect de la vitesse maximale autorisée ou à la conduite sous l’empire d’un état alcoolique dans les douze derniers mois, la suspension est portée à 6 mois. En résumé, « le gouvernement a décidé de durcir la réglementation et d’homogénéiser les sanctions », indique Philippe Dunoyer, porte-parole. Cet arrêté entrera en application au 1er février.

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