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Barbara Pompili, Secrétaire d’État à la Biodiversité, est arrivée en Guyane vendredi après-midi pour une visite d’une semaine. Sa visite aura principalement pour but de valoriser la biodiversité comme vecteur de développement économique.
Après le Ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve, c’est au tour de la Secrétaire d’Etat à la Biodiversité de se rendre en Guyane pour une visite d’une semaine. Arrivée ce vendredi après-midi, Barbara Pompili passera par Cayenne et Kourou, respectivement capitale du département et capitale du programme spatial européen. La Secrétaire d’Etat visitera également plusieurs réserves amazoniennes: l’Amana, Awala-Yalimapo, Rémire-Montjoly, Maripasoula, Talhuen et le sud du Parc amazonien. Sa visite sera notamment ponctuée par la question de l’Agence de la biodiversité et de l’application du protocole de Nagoya, portant sur « l’accès aux ressources génétiques et le partage juste et équitable des avantages découlant de leur utilisation ».
Dès son arrivée, Barbara Pompili a rencontré le Président de la Collectivité Territoriale de Guyane (CTG) Rodolphe Alexandre, et Hélène Sirder, avocate et Vice-présidente de la CTG. « Tous les acteurs politiques de Guyane considèrent que la biodiversité est une priorité et ça me réjouit. La biodiversité peut être un grand vecteur de développement économique » , a déclaré la Secrétaire d’Etat à l’issue de cette rencontre. Hier matin, Barbara Pompili s’est rendue à la montagne des Pères à Kourou avant d’avoir rencontré le maire François Ringuet. Dans l’après-midi, elle a visité le bagne des Annamites avec le maire de Montsinéry-Tonnégrande, Patrick Lecante, et a terminé la journée du samedi 8 par l’inauguration de la Fête de la science au jardin botanique de Cayenne.
En une semaine, la Secrétaire d’État visitera ainsi une dizaine de communes guyanaises et rencontrera également les chercheurs de l’IRD et du CNRS. À Mana, le sénateur-maire Georges Patient devrait lui présenter les projets prévus sur les anciennes rizières. À Awala-Yalimapo, il sera question du plan national d’action sur les tortues marines, détaille le quotidien France-Guyane.