©Niko Vincent / Congrès de la Nouvelle-Calédonie
Sitôt élus ce mercredi après-midi à Nouméa, les membres du gouvernement calédonien se sont réunis à huis clos afin d’élire leur président, et se répartir les secteurs. Toutefois, cette seconde étape traditionnelle dans la mise en place du gouvernement calédonien a été infructueuse, puisqu’aucun des trois candidats n’a eu la majorité des voix.
En effet, le candidat de l’Avenir en Confiance, Thierry Santa, a reçu les 4 voix du parti au sein du gouvernement. Samuel Hnepeune, tête de liste de l’UC-FLNKS et Nationalistes et Éveil océanien a reçu trois voix, et Louis Mapou, pour l’UNI, trois voix également. Le membre du gouvernement issu de la liste Calédonie ensemble a voté blanc.
« Un nouveau scrutin sera programmé prochainement par le Haut-commissaire de la République, dès lors que les conditions seront réunies. Dans l’attente, les membres du 16e gouvernement assurent la continuité de l’activité de l’institution et continuent de traiter les affaires courantes, comme le stipule la loi organique », a indiqué un communiqué du Haut-commissariat de la République.
Pour élire un président et ainsi lancer le gouvernement, les deux groupes indépendantistes, qui ont six membres sur 11 au gouvernement, devront se mettre d’accord sur un candidat unique. Les tractations peuvent durer plusieurs jours, dans un contexte d’incertitudes économiques liées à la fois à la crise sanitaire, au budget de l’archipel pas encore voté ou encore, à l’avenir de l’usine de Vale.
Pour rappel, l’élection des membres du gouvernement collégial calédonien par les élus du Congrès a eu lieu ce mercredi. Une élection rapide mais avec une surprise : l’apport inattendu des voix pour la liste de l’UNI qui a pour conséquence cette égalité parfaite entre les deux groupes indépendantistes.
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