Réunis hier sur la question de la gestion de l’eau, les deux exécutifs régionaux et départementaux se sont mis d’accord sur la création d’un syndicat mixte de l’eau pour faire avancer ce dossier.
À l’issue d’une réunion de travail avec les présidents des communautés d’agglomération et de communes ce vendredi, Ary Chalus, le président du conseil régional et Josette Borel-Lincertin, présidente du conseil départemental de Guadeloupe, se sont prononcés en faveur de la création d’un syndicat mixte de l’eau. « Nous avons fait un certain nombre d’avancées, a déclaré à la presse, Josette Borel-Lincertin à l’issue de la séance de travail. « Nous pouvons désormais parler d’un syndicat mixte plutôt que d’un syndicat unique. Ce sera un syndicat mixte ouvert qu’on pourrait commencer, par exemple, avec deux ou trois partenaires, comme la Communauté d’agglomération La Riviéra du Levant et la communauté d’agglomération du Nord Grande-Terre. Les autres y entreraient par la suite ». En effet, il était d’abord question d’un syndicat unique pour la gestion de ce ressource naturelle dans le département. Mais la présidente de la Communauté d’Agglomération Grand Sud Caraïbes (CASBT), Lucette Michaux-Chevry a fait part de son refus d’adhérer à cette structure, dénonçant un vice juridique. Le Préfet de Guadeloupe a dû annuler la procédure en cours.Les deux présidents de la collectivité ont choisi de changer de statut pour éviter la panne sèche dans la mise en place de ce syndicat. Les élus présents lors de cette réunion de travail se sont penchés également sur trois points fondamentaux de cette problématique de l’eau à savoir les difficultés d’exploitation des réseaux vieillissants, l’état structurel des réseaux d’adduction et de distribution et la gestion et la préservation de cette ressource naturelle. Pour cela, une aide de 500 millions d’euros sur 10 ans a été annoncé par les deux exécutifs pour permettre la réfection du réseau et la mise en place du syndicat.